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ALG : La FIFA n’a rien à voir avec le cumul

AB. LAHOUARI

Il y a de quoi se dire que si ce n’est pas de la manipulation ou de l’incompétence, alors c’est de l’inconscience politique. Lors de son passage sur le plateau d’Ennahar- TV, relayé par les médias de la place, le secrétaire général de la FAF, Nadir Bouznad, a brandi, entre autres, comme un trophée de guerre, le fait que la FIFA avait donné son feu vert et que le problème du cumul était sur le point d’être résolu. Et comme exemple,
il a souligné que le Comex de l’institution internationale est composé de membres des confédérations continentales.

Une comparaison qui a poussé à des plaisanteries sans retenue au Café du commerce, mais également à des colères froides. En vérité, il y a lieu de retenir que le cumul n’est pas dans le dernier tripatouillage des statuts. Et la raison est simple : depuis longtemps, la FIFA a été contrainte de reconnaître la primauté des lois nationales sur ses propres statuts. Elle s’y est pliée parce que les rapports de force ne sont pas en sa faveur. Les Etats sont jaloux de leur souveraineté qui est souvent non- négociable.

Dans l’histoire de la FIFA, certains conservateurs ont fait machine arrière devant l’extraordinaire mobilisation de l’Afrique, quand il s’agissait de restreindre ses prérogatives en football. Vous n’avez qu’à voir la Confédération africaine de football du temps de l’Ethiopien Tessema ou encore du Camerounais Issa Hayatou qui se montraient au service du continent, mais également de leur pays. Ils n’hésitaient pas à le doter d’infrastructures sportives, telles que des centres de regroupements, des académies, etc.

Le cumul en Algérie fait partie des lois nationales, et le secrétaire général de la FAF a commis une faute lourde, en invitant la FIFA à un problème qui ne la concerne pas. Ce n’est pas la première fois. Il a souvent multiplié les maladresses à travers ses sorties médiatiques, alors que ce n’est point son rôle. Il a prouvé durant la campagne d’avant-l’assemblée générale extraordinaire qu’il était un piètre communicateur. Et pourtant, la FAF possède en son sein un chargé de communication qui maîtrise bien cette fonction.

Au final, les multiples interventions de Nadir Bouznad, qui aurait mieux fait de rester dans son domaine administratif, ont décrédibilisé la maison de Dely Brahim. Les réseaux sociaux et d‘autres supports ne l’ont pas raté. A l’inverse des compétences, les réputations surfaites ne durent que le temps d’une rose. Que l’on se le dise !
– AB. LAHOUARI

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