Heureusement que l’ignorance ou l‘oubli ont été réparés après la publication du tableau des diplômes exigés pour l’encadrement technique de sept paliers que com- pose le système des compétitions nationales de football. Dans son tableau, la FAF n’avait pas mentionné les tech- niciens détenteurs de diplômes des instituts nationaux (ISTS et ITS). Ces techniciens sont détenteurs de BAC + 5 et BAC + 3. Mais ce qui est désolant, c’est que ces techniciens sont aujourd’hui tenus par la fédération d’obtenir les licences CAF (A, B, C) dont la durée de formation ne dépasse pas une semaine. Or, l’objectif visé par la Fifa à travers ses fédérations est d’uniformiser et de hiérar- chiser les licences, pour permettre la reconnaissance du métier d’entraîneur à travers le monde.

La circulaire de la Fédération, publiée sur les sites des Ligues, indique que « les titulaires de diplômes d’éduca- tion sportive (1,2 et 3), des techniciens supérieurs et des conseillers sportifs, spécialité football, qui ne possèdent pas encore de licence CAF (Confédération africaine de football) sont autorisés à postuler à un poste de travail dans une équipe de football. Ces équipes qui engagent ce profil de techniciens sont toutefois dans l’obligation de soumettre le dossier du postulant à la Direction technique nationale pour évaluer les diplômes et situer le niveau exact de son poste (sic). Par ailleurs, la FAF invite ces techniciens à s’inscrire aux différents stages de formation pour se conformer aux exigences de la CAF (resic) ». Elle oublie que «charbonnier est maître chez soi »

Bref, il est bon de savoir que le Qatar a recruté les techniciens algériens qui sont titulaires du diplôme universitaire de l’ISTS.

YANIS B