Drôle de façon de gérer les affaires de la Fédération sur le plan médiatique ! Depuis l’arrivée de l’équipe présidée par Walid Sadi, force est de constater que plusieurs infor- mations relatives à l’activité de la Fédération sont distillées de manière régulière « aux copains d’abord » pour en faire leurs choux gras. Cela pourrait être un choix discutable si au moins ces relais et sous-traitants s’arrêtaient à l’info brut. Or, ils l’utilisent pour monter des scénarios de dénigrements et de propa- gation des tissus de mensonges. Une pra- tique qui zappe les canaux de communica- tion officielle de la Fédération et qui la déresponsabilise en cas de coup de chaud. Elle lui permet aussi de lancer des ballons sondes, le plus souvent. Une stratégie qui avait fait écrire à l’un d’entre eux, passé maître de la brosse à reliures depuis, que l’actuel gestionnaire de la Fédération rem- plissait le rôle de rédacteur en chef, telle- ment il distribuait des « biscuits » du temps où il était le « coursier » de son mentor, Mohamed Raouraoua.
Des gens de la presse, reconvertis en Youtubeurs à travers des tribunes improvi- sées, versent souvent dans la propagande en recourant soi-disant aux nouvelles tech- nologies. La propagande, comme le souligne Dominique Wolton, directeur de recherche au CNRS (France) et Fondateur de la revue internationale Hermès, est perçue comme efficace, et la plupart du temps dangereuse, alors qu’en réalité, cette efficacité n’est pas toujours prouvée et surtout n’est pas assurée d’être longtemps triomphante. Ce constat est loin d’être une vue de l’esprit puisque certains journaleux le reconnaissent eux-mêmes, comme l’a fait l’un d’entre eux sur un plateau d’une chaîne audiovisuelle privée, avouant que le secrétaire général de la FAF est plus qu’un«ami»pour lui,un« frère ». Depuis, il est devenu « le chargé des relations publiques » de l’instance et du tra- vail…du«frère».
Cette proximité explique clairement la profusion de fausses informations et autres données qu’utilisent par la suite ces mêmes relais, avec des traitements orientés dans le but de manipuler et d’orienter l’opinion. Ils créent la confusion et se permettent d’instaurer une pression sur les responsables pour atteindre des objectifs bien précis. L’ex-président de la Fédération, Charaf- Eddine Amara, a d’ailleurs récemment évo- qué ce volet dans un poste Facebook. Souvent, il est aussi question d’enjoliver la Fédération, voire son premier responsable, le faisant passer pour l’homme-providence et réduire à néant tout prétendant à la perspective du prochain mandat (2025 – 2029) qui demeure l’enjeu majeur de l’équipe fédérale actuelle. Et puis surtout pour éviter les vrais problèmes qui se posent à notre football, comme par exemple la mise en conformité des statuts, qui risque à la longue de poser problème.
Et quid de cet enjeu de taille ? N’est-ce pas justement la « stratégie » adoptée pour affaiblir les potentiels adversaires, mais surtout augmenter la résistance aux contre- pouvoirs qu’affectionnent aujourd’hui des Youtubeurs versés dans la contradiction systématique. Ces derniers se sont imposés comme de véritables garde-fous face aux faussaires dans un combat sans merci sur les réseaux sociaux. L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdelraouf Bernaoui, a admis, dans une récente contribution, que la tendance penche en faveur des Youtubeurs qui se sont organisés et font un véritable travail de veille et de fact-chec- king. Ils rivalisent de plus en plus avec les journalistes « professionnels » qui perdent graduellement en crédibilité jusqu’à en perdre… leur honneur. Mieux, en termes d’audience, certains Youtubeurs affichent des statistiques à la limite de l’insolence, en comparaison avec les chaînes audiovisuelles traditionnelles !
LAFORDASSE
