Cela devient burlesque avec ces élections à la présidence de la FAF. Et la dérision que les Algériens manient avec beaucoup d’humour occupe l’espace des lieux publics, comme les terrasses des cafés, notamment celles du commerce de Kouba, où l’on trouve le fils de Souk Ahras, Mahmoud Guenoun (l’ex-dirigeant du NA Hussein Dey). Il y a de quoi écrire un livre. Ainsi, Walid Sadi est plébiscité actuellement et occupe le hit-parade avec le premier Prix Orange : «Le chouchou venu d’ailleurs va terminer deuxième, même en tant que candidat unique. On va être obligé de faire appel à Clarence, le lion du jardin d’essai, pour lui succéder éventuellement.»
En diable à lunettes, qui a découvert la presse en même temps qu’il a fait fortune sur les terres agricoles, il vocifère aujourd’hui dans une émission-TV pour soutenir, sans état d’âme, le « candidat unique ». Il a appelé à ne pas écouter ceux qui prônent un vote blanc (où sont-ils ?) et à exiger un vote à « main levée », mais il a été fracassé par une réplique sismique. «Il faut lui pardonner. Il ne sait pas que les élections vont se dérouler à huis clos avec deux forfaits à la clé et … sans arbitre.»
Madame Soleil collectionne les perles. La dernière a provoqué rires et moqueries. La voyante sans lunettes a demandé une enquête sur le retard de la publication du document de la Commission de candidature, présidée par Ali Malek, président de la Ligue nationale (ndlr- aucune heure n’avait été fixée). Les réponses ont été nombreuses, mais le choix de BOTOLA s’est porté sur cette répartie : «Madame Soleil veut jouer à l’Inspecteur Tahar, alors qu’elle n’est même pas l’Apprentie. N’est pas l’Inspecteur qui veut… il faut un diplôme CAF A.»
Le hurleur de Doha est épinglé régulièrement, à cause de ses interventions contradictoires. Ses attaques et ses reniements durant cette campagne électorale sont à classer dans le bêtisier du football national, notamment sur la présence de son mentor, Raouraoua. Les réactions n’ont pas manqué. «Il veut faire croire à 46 millions d’Algériens que la Maison de Dely Brahim est un Centre de repos pour vieillards. Or, c’est une banque spécialisée dans l’immobilier, qui enrôle ceux qui savent compter. Il a été un client assidu».
– LAFORDASSE