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ALG : Et si Petkovic passait du 4-3-3 au 3-4-3 ?

RACHID BELARBI

Alors qu’il attaquera les éliminatoires de la CAN-2025 dans dix jours exactement, le sélectionneur national des Verts, Vladimir Petkovic n’a pas à sa disposition un latéral droit compétitif.

Un souci majeur qui l’obligera, peut-être, à recomposer sa défense pour passer à trois, derrière. Des cinq éléments, qui ont composé l’arrière-garde des Verts lors des deux dernières sorties officielles du mois de juin, à Alger, face à la Guinée (1-2) puis au Mozambique (0-2) pour le compte des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, quatre sont pour l’instant disponibles, compétitifs et prêts à reprendre leurs rôles sur le terrain pour y affronter la Guinée équatoriale, le jeudi 05 septembre prochain au stade Miloud Hadefi d’Oran, puis le Liberia, quatre jours plus tard, à Monrovia, au Samuel Kanyon Doe Sports Complex. Or, de ces quatre défenseurs de métier, à savoir Aïssa Mandi, Ramy Bensebaïni, Mohamed Amine Tougaï et Rayan Aït-Nouri, aucun d’eux n’est latéral-droit ! Titulaire face à la Guinée et au Mozambique, Youcef Atal est, ainsi, le seul joueur de la base arrière des Verts à ne pas avoir encore entamé la compétition officielle.

Ni Atal, ni Guitoun, ni Benayada …

La faute à un chômage technique qui dure depuis déjà deux mois et qui, sans nul doute, connaîtra son épilogue dans les prochains jours, vu qu’il paraît quasi-impossible qu’un tel élément de valeur ne trouve pas de club preneur, quand bien même dans un championnat intermédiaire à défaut de pouvoir signer dans l’un des cinq grands challenges européens (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France). Le fait que Youcef Atal manque de compétition, tout comme celui qui aurait dû être son habituel remplaçant, Kévin Guitoun Van Den Kerkhof en l’occurrence, prive incontestablement d’un piston à droite. L’absence d’une alternative crédible parmi les professionnels algériens, aussi bien évoluant en Europe qu’au Moyen-Orient réduit, forcément, le champ de manœuvre de Vladimir Petkovic et le contraint presque, ce qui est l’essence même de son métier, à mettre en place un plan B de manière à repenser sa défense.

Un triptyque comme alternative crédible

Même l’expérimenté Houcine Benayada, qui aurait pu « dépanner » le temps de cette rentrée de septembre, en attendant mieux, n’est plus au faîte de sa forme, comme le prouve la perte de sa place de titulaire au Chabab de Belouizdad au profit de son cadet Azzi. Aussi bien au match aller qu’au retour face aux Congolais de l’AC Léopards, l’ancien défenseur du Wydad de Casablanca n’est entré qu’en fin de rencontre en remplacement de son coéquipier susmentionné.
Avec un Aïssa Mandi qui a l’habitude d’évoluer dans une arrière-garde à trois, comme c’est le cas au LOSC où il couvre « l’axe droit », un Ramy Bensebaïni qui a trouvé ses marques en charnière centrale et qui a déjà été testé avec succès dans un triptyque défensif pareil ou encore un Amine Tougaï qui coche, lui aussi, toutes les cases pour un tel basculement, le sélectionneur national n’aura pas à trop s’inquiéter au moment de trancher la question du système à adopter en cas d’hésitation entre une son 4-3-3 coutumier et un éventuel 3-4-3 hybride.

La tentation du 3-5-2

A ce moment précis, l’ancien driver de la Suisse devra, en parallèle, trouver l’animation adéquate au milieu où il sera, logiquement, question d’un élément supplémentaire étant donné qu’ils seront quatre au lieu de trois. Là aussi, il faudra être attentif à ne pas déséquilibrer le onze en optant pour un entrejeu en losange avec une pointe basse ou un alignement classique avec deux milieux centraux et deux excentrés.
Et si l’envie le prenait vraiment de se passer d’un véritable arrière droit pour cette fenêtre internationale du mois de septembre, Vladimir Petkovic pourra même, à défaut de trouver la formule idoine, revenir au rudimentaire 3-5-2 si cher à son glorieux aîné, Rabah Saâdane. L’abondance en matière de joueurs de couloir (Mahrez, Bouanani, Gouiri, Belloumi, Hadj-Moussa, Amoura…), pouvant facilement faire le job dans cette organisation précise, lui offre cette possibilité assez désuète mais qui pourrait, quand même, permettre à l’EN de s’en tirer à bon compte au vu du handicap de départ.

RACHID BELARBI

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