La FIFA a perdu un soutien à sa politique à la suite de la démission du Président de la FAF, Charaf Eddine Amara en prévision des prochaines élections présidentielles. Immédiatement après l’annonce de son départ, jeudi dernier, les officiels de la FIFA et le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Veron Monsengo, en marge du 72eme Congrés de Doha, sont allés à la pêche aux nouvelles. Principale interrogation pour les responsables zurichois et ceux du Caire, celle de savoir s’il s’agissait « d’une démission irrévocable et définitive » du patron de la société nationale Madar. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est entretenu au téléphone avec Charaf Eddine Amara, pour avoir la confirmation de son départ et s’il s’agissait d’une décision personnelle ou d’une ingérence ? Aucune information n’a filtré sur ce que les deux hommes se sont dit au téléphone, mais la FIFA a décidé de dépêcher sa responsable des associations membres, Sarah Solémalé, lors de la prochaine Assemblée générale élective de la FAF.
– NAZIM BESSOL