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ALG : Djamel Belmadi est, après tout, un employé de la FAF !

LAFORDASSE

Quels que soient les superlatifs du meilleur coach que l’Algérie ait connu, meilleur technicien africain et parmi les meilleurs au monde, Djamel Belmadi, sélectionneur des Verts, est avant tout et bien après, un employé de la Fédération algérienne de football (FAF). Belmadi dispose – contrairement à beaucoup d’autres à la FAF- d’un contrat qu’il a signé en 2018, reconduit et revalorisé en 2019, au lendemain du sacre à la CAN 2019, en Égypte. Un contrat qui définit les obligations et droits du sélectionneur national ainsi que ses objectifs. Un document qui ne fait nullement de lui le principal solu- tionneur d’absolument tout ou presque.

Le coach national est responsable de son pré carré limité au rectangle vert, de son staff, des différents staffs qui l’entourent et qui l’accompagnent dans sa mission. Et s’il est amené à intervenir en dehors de cette sphère, cela veut tout simplement dire qu’il y a une ou des défaillances quelque part. Aujourd’hui, « les coalisés », qui l’attendent au tournant depuis de lon- gues années, tentent de lui faire porter le chapeau dans le dossier de l’arbitre, Joshua Bondo. Un arbitre que la FAF a bel et bien récusé, comme l’a publié en exclusivité Botola en début de semaine, malgré les déclarations contraires du gestionnaire de la FAF, Charaf-Eddine Amara, attrapé la main dans le sac de bidonnage de déclarations à la télé.

Être au prochain mondial, en novembre prochain, au Qatar, est l’affaire de tous. La présence de l’Algérie nécessite une mobilisation générale. Tout le monde doit tirer dans le même sens, comme l’a demandé et martelé à plusieurs reprise le sélectionneur national. Concernant l’arbitrage, Djamel Belmadi ne demande pas la lune, mais juste que son équipe soit protégée avec la désignation d’un arbitre compétent et surtout impartial. Un travail que la FAF et son gestionnaire n’ont pas su ou n’ont pas voulu faire pour des considérations qui restent à élucider. On ne demande pas la récusation d’un arbitre une fois désigné ! Qu’on ne vienne pas nous faire la leçon ni chantonner les vertus de la CAF qui n’est pas forcément blanche comme neige. Les coulisses – et coups lisses – et les coups bas y sont légion et il n’est pas nécessaire de les rappeler. Mais s’interroger réellement sur ce qu’a fait la FAF et son gestionnaire pour éviter les traquenards est légitime !
– LA FORDASSE

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