Il ne reste plus que dix jours pour la fin du mercato hivernal qui ferme ses portes le 5 février. Et la Fédération algérienne de football est de nouveau, comme chaque fin d’année, montée au créneau pour demander par une lettre circulaire, aux clubs endettés de sortir leur chéquier. Ils sont sommés de se mettre à jour avec l’instance, sinon, ils tomberont sous le coup d’une interdiction de recrutement durant le mercato.

Les clubs endettés sont connus. Il s’agit de la JS Kabylie, du MC Alger, du CS Constantine, de l’Entente de Sétif, du MC Oran, de l’USM Khenchela, de l’ASO Chlef, de l’US Biskra et du NC Magra. Mais, si l’on se réfère aux médias de la place, rubrique mercato, certains parmi ses clubs ont passé outre cette correspondance et
ont renforcé leur équipe. Vont-ils être sanctionnés ? Et le règlement sera-t-il totalement appliqués?

Il y a de quoi être sceptique ! La Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) dont la réactivation a été décidée par le président de la Fédération Walid Sadi
au lendemain de son élection, malgré ses efforts,ne semble pas en mesure d’imposer une telle décision. Et encore moins, le secrétaire général de la FAF, Nadir Bouznad, dirige seul le bateau et ne pourra que suivre la flèche. Et seul le locataire du 1er-Mai est en mesure de résoudre le problème.

La solution est à trouver. Une chose est sûre, les autorités ont assez fait de cadeaux et il est clair que ses directives pour ce qui est du plafonnement des salaires, à partir de la saison prochaine, seront appliquées. Il y va de leurs crédibilités. En attendant, l’opinion sportive est lasse de ce financement à hue et à dia de centaines de milliards de centimes injectés annuellement par les entreprises pourvoyeuses, sans aucun équilibre budgétaire et sans aucun retour de performances.

La reprise de championnat de L1 est prévue le 11 février prochain. D’ici-là, on aura certainement une idée de ce que sera la phase retour.

– ABL