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ALG : De Zidane… à Blanc, en attendant !

LAFORDASSE

Il a suffi d’un tweet sur X pour provoquer un séisme dans la planète du football algérien et dont les répliques se pour- suivent à ce jour. En effet, au lendemain de l’élimination de notre sélection nationale à la dernière CAN-2023 en Côte d’Ivoire, Walid Sadi, le président de la fédération algérienne de football, s’est empressé d’annoncer à travers son compte X que la relation entre le sélectionneur Djamel Belmadi et la FAF était bel et bien terminée et à l’amiable, précisera-t-il. Dans la foulée, il fera d’autres annonces, sur ce même compte X per- sonnel, annonçant cette fois des changements radicaux dans le management de la sélection et dans l’entourage de celle-ci.

Ne s’arrêtant pas là, des relais commencent à débiter des noms de techniciens, en voici, en voilà : Zinedine Zidane est le premier sorti du chapeau d’un magicien imaginaire, suivront les noms de Vahid Hallilhodzic, ayant toujours la côte auprès des nostalgiques de la Coupe du monde 2014, Carlos Queiroz, le Portugais longtemps espéré mais jamais venu, mais aussi des sélectionneurs en poste (!), à l’image de l’autre Portugais José Peseiro, le coach du Nigéria finaliste de la dernière CAN, le Belge Hugo Broos, troisième avec l’Afrique du Sud, voire même Aliou Cissé (?) avant de passer aux chômeurs du moment que sont le Suisse d’origine bosnienne, Vladimir Petkovic, et le tout dernier, le Français Laurent Blanc. Ouf ! Rien que ça.

Dans le même temps, la FAF met en place une commission ad-hoc hétéroclite pour examiner les CV de ceux qui viendront taper à la porte du siège de Dely Ibrahim ou bien ceux qui enverront leurs demandes par courriel. Peu importe. La Fédération qui, en fait, n’avait aucune stratégie ni vision der- rière l’après-Belmadi, est partie dans une course effrénée à la recherche de l’oiseau rare, celui qui saura non seulement gérer l’héritage de l’ex-patron des Verts, mais surtout pour atteindre les objectifs qui lui seront assignés, selon les mêmes relais : quarts de finale de la CAN (ce n’était pas le carré final ou la finale avant la CAN-2023 ?) et une place en Coupe du monde 2026 (éliminatoires déjà entamées avec deux victoires sous la conduite de Belmadi).

Au moment où nous mettons sous presse, la Fédération n’a toujours rien conclu, alors que le temps presse et la prochaine date FIFA pointe dans moins d’un mois avec tout ce que cela peut signifier (arrêt de la liste élargie des joueurs, envoi des courriers aux clubs, réservations prévisionnelles des billets d’avion, logistique …). La grogne gagne, par ailleurs, les supporters des Fennecs, et les réseaux sociaux ne cessent de s’enflammer, déversant leur colère sur la Fédération et surtout sur son président, d’abord à l’origine de cette crise, mais surtout incapable de trouver des solutions recevables et viables pour l’avenir de la sélection.

Il va falloir donc patienter pour voir le bout du tunnel dans une cacophonie qui n’aura que trop durer avec des sélectionneurs contactés, alors qu’ils sont en poste et qui ont fini par tourner le dos à notre équipe nationale, des ex dont la flamme n’arrive pas à se rallumer, des seconds couteaux qui préfèrent aller voir ailleurs, des surcotés qui n’ont toujours rien prouvé, mais qui se débinent. Tous ont certainement le même déno- minateur commun : l’équipe d’Algérie n’est pas ou plus attractive pour des raisons que devront se poser tous ceux qui ont conduit cette sélection et notre football à cette situation d’impasse et de flou artistique.

LAFORDASSE

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