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ALG : Dahlane et Khedis pour un fauteuil à la LWF de Bouira

BO

Tout va bien à Bouira. Loin de toute polémique et s’opposant à toute menace venant de quelques tierces personnes qui cherchent par tous les moyens de violer la réglementation, la Commission des candidatures de la ligue de wilaya de Bouira a retenu les candidatures à la présidence de Fodil Dahlane et du président sortant Kamel Khedis. En revanche, elle a rejeté celle de l’ancien président Noureddine Bakiri au motif qu’il n’est pas (encore) membre de l’assemblée générale, ce qui est tout à fait logique à cause de ses antécédents quand bien même il aurait été blanchi bizarrement par le TAS d’Alger qui ne fait que suivre la flèche.

Or, le tribunal arbitral ne peut en aucun cas se substituer ou censurer une décision de l’assemblée générale de cette même ligue. Elle avait souverainement rejeté les bilans de Noureddine Bakiri, un rejet synonyme d’exclusion et donc de perte de qualité! Cependant, la commission de candidatures a précisé que la validation des dossiers des deux candidats qu’elle a retenus doit obligatoirement être accompagnée de l’accord de la direc- tion de la jeunesse et des sports. C’est elle et seulement elle qui doit donner son aval. La politique des deux poids deux mesures a fait son temps. Tout comme les menaces. La famille du football de Bouira est satisfaite du choix de la Commission des candidatures quand bien même l’AG souveraine a été reportée.

On ne le répétera jamais assez, Noureddine Bakiri n’est pas éligible, les griefs qu’il n’avait d’ailleurs jamais contestés, contenus dans le rapport d’audit mené par l’ancien membre du bureau fédéral Rachid Gasmi dont on ne peut discuter la cré- dibilité et la compétence. Des conclusions publiées à l’époque des faits par Botola, révélaient de graves dépassements. De la surfacturation aux emplois fictifs dont un concernant un membre direct de sa famille avait conduit Noureddine Bakiri devant la commission de discipline qui l’avait d’ailleurs autorisé à présenter ses bilans avant d’être rejetés. Il ne peut donc sérieusement prétendre à prendre part au processus électoral même s’il est le favori de la FAF.
-BO

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