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ALG : Coup de froid entre la CAF et la FAF

LAFORDASSE

La démission de Djahid Zefizef de son poste de président de la Fédération algérienne de football, en juillet dernier, a jeté un véritable coup de froid sur les relations entre cette institution et la Confédération africaine de football (CAF). Avec un peu plus de recul, le président de la CAF, Patrice Motsepe, et son secrétaire général, Veron Mosengo-Omba, se sont dits très déçus par la tournure des événements (démission brusque du président), tout en regrettant le départ de celui qu’ils voulaient vraiment voir au sein du Comex de l’instance continentale, mais dont la route a été vite barrée par tous ceux qui ont été mobilisés, notamment le camp Fouzi Lekjaâ, pour que l’Algérie ne soit pas représentée.

Le président de la CAF aurait transmis un message en privé au désormais ex-président de la FAF, tout comme le patron de la FIFA, Gianni Infantino, afin de saluer son court passage à la tête du football algérien, lui souhaitant bonne continuation dans sa vie professionnelle et celle familiale. Première conséquence de cette situation, le refus de l’Algérie d’accueillir le tournoi zonal de la Champions League féminine, qui était prévu en septembre prochain. Ne s’arrêtant pas là, et dans le dossier de candidatures pour l’organisation de la CAN-2025 et celle de 2027, la visite des experts du cabinet chargé par la CAF, pour inspecter les stades et autres infrastructures concernées par l’événement de 2027, n’a pas eu le même enthousiasme et intéressement que la visite des experts lors du dossier de 2025.

Selon certaines indiscrétions, on réfléchit, côté algérien, sur l’éventualité de retirer carrément les dossiers de candidature, en réaction à l’attitude et surtout aux pratiques cavalières de certains dirigeants au sein de la CAF dont le seul souci est de faire bombance et de récupérer des enveloppes ou des téléphones (voir enquête exclusive réalisée par Botola à la suite de la dernière réunion AGO). Est-ce la bonne ou la mauvaise attitude ? Le débat n’est pas là, mais ce qui est certain, c’est que le regard des pouvoirs publics algériens sur la CAF a totalement changé, surtout que notre pays a vraiment et sincèrement déroulé le tapis rouge comme jamais à ses hôtes lors du CHAN-2022 et la CAN-U17, mais également durant les réunions du Comex et la cérémonie d’inauguration du stade Nelson-Mandela, en janvier dernier.

Le prochain président de la FAF, attendu le 21 septembre, lors de l’assemblée générale élective, devra réfléchir sur la forme et le contenu des relations qu’entretiendra la Fédération avec la CAF, en dehors des règles de bienséance et des relations liées aux engagements des deux parties dans leur fonctionnement au quotidien. Car redémarrer de nouvelles et étroites relations sur de bonnes bases ne sera pas vraiment aisé après la déception de l’épisode Zefizef qui a géré le football national avec toute sa bonne volonté durant une année, sans être récompensé et avec lui l’Algérie du football, dont les vrais et grands chantiers l’attendent plutôt sur le plan interne.

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