
Tous les observateurs, l’auront relevé : pourquoi n’a-t-on pas «imposé» à Madjid Bougherra, le sélectionneur national A’, une feuille de route concernant la composante de son équipe, comme l’a-t-on fait pour les clubs de la Ligue 1 professionnelle, eux aussi appelés à performer sur le continent ?
Avant le début de l’actuelle saison, la Fédération algérienne de football a exigé dans ses règlements la présence de cinq joueurs nés en 2005 dans un effectif ne dépassant pas les 27 éléments. Une exigence qui ne semble pas passer et que même le Bureau fédéral, réuni en session ordinaire le mois d’octobre, l’a relevé :
les clubs emploient un nombre réduit de jeunes joueurs, ce qui ne reflète pas l’ambition de la fédération de promouvoir les jeunes talents.
A contrario, le sélectionneur national A’ s’est retrouvé face à un dilemme : opter pour une équipe jeune d’avenir et les mettre dans le bain de la Coupe arabe, avec une connotation du championnat national, ou bien tout mettre sur le résultat immédiat et prendre un effectif de joueurs chevronnés et d’expérience.
Par manque de visibilité, et surtout d’une stratégie claire et fondatrice, Bougherra s’est lancée dans une quête de participer au CHAN, d’abord, puis la Coupe arabe où il a chamboulé son effectif préférant un faux-mix qu’une jeunesse prometteuse, car l’objectif qui lui est ‘’imposé ’, c’est de préserver le titre gagné il y a quatre ans, ici même, à Doha.
Au vu du premier match livré contre un Soudan en mode Coupe d’Afrique en Coupe arabe des nations de la FIFA – Qatar 2025, les anciens n’ont pas apporté le plus escompté, à l’image d’un Adam Ounas, expulsé au bout d’une mi-temps où il s’est contenté à (re)faire ses petites pichenettes qu’à être efficace et au service de son équipe, ou bien d’un Islam Slimani, vraiment à côté de la plaque, idem pour Youcef Atal, à court dans ses courses, et Amir Sayoud, plutôt transparent.
Ce match face au Soudan relancera probablement le débat, non pas sur la partie elle-même, mais sur les choix stratégiques de la fédération qui privilégie, apparemment, le résultat immédiat que le travail à moyen et long terme pour offrir au football algérien une assise d’avenir solide et prometteuse.
– LAFORDASSE






























