Doucement, sans faire de bruit, le président de la Ligue professionnelle de football, Abdelkrim Medouar (notre photo), se retire de la course au fauteuil de Dely Brahim. En spécialiste des élections, il avait envoyé un message subliminal a qui de droit, lors du forum de Hayat-TV et, comme il n’a pas reçu de retour, il a compris qu’il ne sera pas l’heureux élu.
Au jour d’aujourd’hui, le choix pourrait se faire entre deux candidats : Walid Sadi qui vient de bénéficier d’un mandatement de Sonelgaz en tant que membre du Conseil d’administration de l’ES Sétif . Et, au sein de sa permanence de Hussein Dey, l’ex-international Meziane Ighil qui peaufine actuellement son programme, étudie également dans le calme et la sérénité, les CV de ses dix-sept membres du Bureau fédéral.
Si l’on se réfère aux échos qui par- viennent à la rédaction de BOTOLA, Meziane Ighil aurait obtenu le soutien de l’Amicale des anciens internationaux (AAIF) et de quelques personnalités sportives de premier plan. De son côté, Walid Sadi, celui de quelques journalistes qui se sont appropriés le rôle dévolu aux « influenceurs », tout en profitant de l’héritage catastrophique, entre 2000 et 2017 de Mohamed Raouraoua.
Une proposition du hurleur de Doha qui se la joue « unitaire » a fait gausser la majorité de la famille du football : celle de faire de Walid Sadi, le président de la FAF et de Meziane Ighil son vice- président. Il n’y a pas lieu de s’étonner si elle n’a suscité aucune adhésion. En revanche, une contre-proposition a été avancée par les sympathisants du bulldozer-gentleman de Hussein Dey : celle de faire de lui, un candidat unique.
Dans leur argumentaire, le dossier du concurrent de Meziane Ighil aura certainement de grosses failles qui le rendent inéligible. Mais, sait-on jamais. Il appartiendra à la Commission de candidature présidée par Ali Malek d’en rendre compte.
– AB. LAHOUARI