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ALG : Benahmza, Oukali et Debichi risquent jusqu’à 2 ans de suspension

Nazim Bessol (BOTOLA)

Le quotidien sportif BOTOLA sous la plume de son journaliste d’investigation, Nazim Bessol fait état de « graves accusations » rapportées par le quotidien Al Khabar, de l’ancien président de la Commission fédérale d’arbitrage de la FAF, Khelil Hammoum, sous l’ère de Mohamed Raouraoua, envers son successeur, Mohamed Bichari par intérim et vice-président actuel de la Commission, présidée par Charaf-Eddine Amara, le locataire de Dely Brahim.

« Présents lors du dîner, le 9 février dernier, au domicile de Khelil Hammoum, ni le vice-président, Yacine Benhamza, ni le Secrétaire général, Mounir Debichi, et encore moins Rachid Oukali, membre du Bureau fédéral, n’ont évoqué de quelque manière que ce soit, ce triste épisode, où il est question de corruption, d’arrangements et de désignation à la carte d’officiels de match. Des comportements relevant du pénal et bannis par la FIFA, qui prévoit des sanctions allant jusqu’à la radiation à vie. Comme rapporté dans notre précédente édition (hier samedi), l’article 17.1 du code de l’éthique de la FIFA (devoir de signalement) oblige les trois témoins à signaler par écrit tout comportement ou acte en violation des dispositions éthique de la FIFA. « Les personnes auxquelles s’applique le présent code qui sont informées d’une infraction aux dispositions du présent code doivent le signaler par écrit directement au secrétariat et/ou au président de la Chambre d’instruction de la Commission d’Éthique. », dispose l’article 17.1.

Le Bureau Fédéral camoufle l’affaire

Selon BOTOLA, aucun écrit n’a été envoyé, un manquement confirmé par une responsable de la FAF qui a requis l’anonymat « Non, aucun rapport, aucun écrit n’a été présenté », nous indique notre interlocuteur, joint samedi par téléphone. Pourtant les faits remontent au 9 février dernier, soit près d’un mois. Autre circonstance aggravante pour le trio fédéral, le 13 février dernier, soit à peine quatre jours après le fameux dîner, les trois responsables étaient tous présents pour la réunion statutaire du Bureau fédéral. Pourtant, aucune référence à cet incident n’a été rapportée, lors de cette réunion, et inscrite sur le PV. Pourquoi ?

La FIFA va-t-elle activer l’article 17 ?

Il s’agit là, au mieux d’une négligence, au pire d’une connivence qui peut coûter jusqu’à deux ans d’interdiction de toute activité relative au football et une amende qui peut aller jusqu’à 10 000 francs suisses, comme le prévoit l’alinéa 2 de l’article 17 du code de l’éthique de la FIFA : « Tout man- quement au devoir de signalement est sanctionné d’une amende d’au moins CHF 10 000, ainsi que d’une interdiction d’exercer toute activité relative au football de deux ans ou plus. » La bien discrète Commission de l’éthique et du fair- play, présidée par Maître Abderrahmane Zouaoui, va-t-elle décapiter le sommet de la pyramide du football, comme l’y oblige le code de la FIFA ?

NAZIM BESSOL

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