
L’incertitude qui planait au-dessus de l’avenir international de Rayan Cherki laisse place, depuis le week-end dernier, à certaines certitudes qui l’éloignent des Verts.
Dans une déclaration qui a fait le tour de la sphère footballistique, le sélectionneur de l’Equipe de France, Didier Deschamps, a, en effet, confirmé que le crack lyonnais pouvait aspirer à rejoindre les Bleus à court terme, à condition, néanmoins, de « confirmer », arguant le nombre de candidats crédibles à son poste. Un clin d’œil que beaucoup ont raillé en France, notamment du côté de Lyon où on considère que Cherki a déjà confirmé son immense talent au plus haut niveau comme en témoignent ses statistiques et prestations en Ligue 1 Mc Donald’s et en Europa League dont il est le meilleur passeur.
Etincelant avec les Bleuets, celui que la FAF courtise n’a, en revanche, pas encore réagi à la sortie médiatique du patron des Bleus. Conscient qu’il aura tôt ou tard sa chance et qu’un simple forfait d’un cadre de l’EdF peut précipiter sa convocation, le joyau lyonnais attend, donc, son heure, ce qui n’est forcément pas bon signe pour la sélection de Vladimir Petkovic.
Pas une perte pour les Verts
À l’image de Michael Olise qui a fini par être appelé par Didier Deschamps et qui a marqué un sublime but avec l’équipe de France, dimanche soir, contre la Croatie, tout porte à croire que Rayan Cherki préfère patienter encore quelques mois et faire son nid chez les Bleus que de répondre positivement aux sollicitations continues de la FAF.
Une démarche sans ambiguïté et qui laisse peu de place au doute tant ledit joueur aurait déjà pu rejoindre l’EN A et prendre part, comme Amine Gouiri, aux éliminatoires de la prochaine Coupe du monde au lieu de continuer à s’amuser avec les Espoirs français dans des rencontres sans grand enjeu. Autant dire, donc, que ceux qui s’attendent à ce que Cherki tourne le dos à la FFF et à l’Equipe de France risquent de patienter infiniment avant de voir cette probabilité prendre forme. Tout comme ceux qui croient naïvement qu’un technicien aussi chevronné que Deschamps snobera encore longtemps une telle pépite.
RACHID B.