Ali Malek n’est pas né e la dernière pluie. Le président de la Ligue nationale de football amateur (LNFA), Ali Malek, et président de la commission électorale (jusqu’à la fin de l’actuel mandat), est très clairement dans le viseur de Walid Sadi. Il a été convoqué à deux reprises par la commission de l’éthique de la Fédération algérienne de football (FAF) pour être auditionné sur la question des licences délivrées à l’Olympique Médéa, interdit de recrutement.

Une affaire qui a fait réagir la FIFA à deux reprises par courrier. En vieux routier du football national, Ali Malek avait anticipé le coup et publié un communiqué, dans lequel il explique le cadre légal qui lui a permis de délivrer les fameuses licences. Des explications judicieuses qui ont placé la FAF en première ligne dans cette affaire et non pas la LNFA comme tente de le faire croire l’instance de Dely Ibrahim.
Un crime de lèse-majesté pour le « petit monarque » de Dely Ibrahim, qui n’a jamais pardonné à Ali Malek d’avoir affirmé, devant les caméras et sur les ondes de la Radio nationale, que Walid Sadi n’avait pas de diplôme universitaire et qu’il ne remplissait pas les conditions d’éligibilité.

Un handicap qui n’aurait jamais dû lui permettre de prendre les commandes de la FAF. Rappelons que Abdelkrim Medouar, l’ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP) et ancien candidat contre Walid Sadi à la présidence de la FAF, avait été débarqué dès la première réunion du Bureau fédéral. Ali Malek, lui, il lui est reproché de ne pas avoir couvert la fédération dans cette affaire dans la mesure où il n’a jamais été informé, tout comme les autres ligues, du courrier adressé par la FIFA  concernant les nouvelles dispositions relatives aux jeunes catégories. Et v’lan dans le bec du canard.
– NAZIM BESSOL