De retour après près de deux mois d’absence, le latéral algérien retrouve progressivement ses sensations au moment où la CAN se profile. Un renfort précieux, mais de courte durée. À la veille de la réception de Bournemouth, Pep Guardiola s’est présenté devant la presse. L’Espagnol a notamment la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, programmée entre décembre et janvier. Interrogé sur l’éventuelle absence de ses joueurs concernés par la compétition, notamment Rayan Aït-Nouri et Omar Marmoush, le technicien espagnol n’a pas cherché à dramatiser. Son discours est resté d’une clarté limpide, presque désarmante.
«C’est ainsi. Le calendrier est fait comme ça. Ils ont une compétition importante avec leur pays, ils doivent y aller. J’ai toujours fonctionné en trouvant des solutions lorsqu’un problème se présente. Pour l’instant, je n’y pense pas. Lorsque le moment arrivera et qu’ils seront absents, nous analyserons la situation et nous prendrons les décisions nécessaires.» Une bonne nouvelle pour les Verts Alors que Rayan Aït-Nouri revient tout juste de blessure, le coach citizen se prépare déjà à le perdre.
Contrairement aux autres championnats européens, la Premier League ne s’arrête pas durant la période des fêtes de fin d’année et surtout le fameux «Boxing Day». Une période où Aït-Nouri sera réquisitionné par Les Verts. Le latéral gauche algérien, longuement écarté, en raison d’une lésion à la cheville, s’attelle pour l’instant à revenir à son meilleur niveau. Le Fennec a renoué avec la compétition cette semaine lors du quatrième tour de la Carabao Cup face à Swansea City. Titularisé, il a disputé 64 minutes ; un temps de jeu qui, sans être anecdotique, sonne comme une étape essentielle dans sa reconquête du rythme et de la confiance.
BADYS BOUFAROUA






























