La 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations débutera ce dimanche au Maroc, avec le match d’ouverture entre le pays hôte aux Comores, au stade Prince Moulay Abdellah, à Rabat. L’Algérie, versée dans le groupe E, débutera mercredi face au Soudan, puis enchaînera contre le Burkina Faso, le dimanche 28 décembre, qu’il a croisé en 2023 en Côte d’Ivoire (2 – 2) et enfin la Guinée Equatoriale, le mercredi 31, un autre adversaire qui n’est autre que celui qui a arrêté la belle série de 35 matchs sans défaite, lors de la CAN-2021 au Cameroun !
Deux CAN (2021 et 2023) qu’il faudra détraumatiser, après le sacre historique de 2019 sous la conduite du même ex- sélectionneur national, Djamel Belmadi. Cette page Belmadi étant tournée en mars 2024 avec l’arrivée de Vladimir Petkovic, l’Algérie sera devant son vrai test dans le cadre d’un tournoi fermé, qu’est la CAN-2025, après deux parcours presque parfaits lors des éliminatoires de cette épreuve et celles de la Coupe du monde 2026. C’est une sélection algérienne qu’on annonce revancharde et cherchant à tout prix à retrouver son lustre de 2019.
L’effectif emmené par Vladimir Petkovic à Rabat, qui a déjà connu un premier changement avec la défection de Houssem Aouar et son remplacement par Himed Abdeli, compte sept ‘’costauds’’ de l’épopée de 2019, avec les Ryad Mahrez, Ismaël Bennacer, Hichem Boudaoui, Baghdad Bounedjah, Aïssa Mandi, Ramy Bensebaïni et Youcef Atal, tous avides de conjurer le sort et la grosse déception des deux dernières CAN. Certains observateurs les voient même parmi les favoris, avec une nouvelle génération de jeunes joueurs : Hadj Moussa, Maza, Chaïbi, Amoura, Aït Nouri ….
Bien que les ambitions des Verts ne soient pas affichées ouvertement, ni par les dirigeants de la fédération qui avancent masqués, ni par le sélectionneur, plutôt prudent, la rue algérienne, elle, n’est pas prête de vivre une autre déconvenue, quelques jours seulement après celle de la sélection A’, éliminée en quart de finale de la Coupe arabe des nations – Qatar 2025. Pour y remédier, il faudra sortir indemne de ce groupe E, qui sent
le piège par excellence, en profitant de quelques atouts, comme cette fraîcheur qu’apporteront les jeunes et cette pression évacuée par Petkovic qui semble libérer les joueurs dans leur quête de redorer le blason.
– MALIK MOHAMED
