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ALG : Des raisons d’y croire

RACHID BELARBI

Des raisons d’y croire Alliant forme du moment, expérience du très haut niveau et esprit revanchard, les atouts dont dispose l’EN pourraient très bien en faire un candidat crédible au sacre final de cette 35ème CAN qui débute aujourd’hui.

On est, certes, très loin de l’ambition démesurée de la veille de l’édition 2022 ou encore de l’effervescence qui régnait début 2024 et c’est tant mieux : le rôle de favori n’a jamais bien habillé l’EN, aussi bien dans sa super forme des années 80 qu’aux lendemains moins enchanteurs de son triomphe en 2019. Au Maroc, la sélection nationale ne sera pas attendue par les bookmakers comme le candidat numéro 1 mais considérée, plutôt, comme l’une des formations à suivre avec un oeil attentif.

Abondance de talents en pleine forme

Son élimination précoce au Cameroun puis en Côte d’Ivoire ,la décharge de ce poids certain que porteront, plus que d’autres le Maroc d’Achraf Hakimi et l’Egypte de Mohamed Salah. Pourtant, à voir de près, les Verts possèdent assez d’atouts pour espérer réussir leur tournoi de l’autre côté de la frontière ouest et d’y écrire une belle page de leur histoire. Le fait que la majorité des éléments importants de cette EN soit arrivée en très grande forme au Maroc en est, d’ailleurs, l’une des principales causes. A voir de nouveau Youcef Atal gambader à Doha, en Coupe Arabe, en est, à ce titre, l’un des signaux les plus porteurs d’optimisme. Outre l’ancien piston droit niçois, ses coéquipiers de l’arrière-garde affichent tout aussi une santé de fer en ce décembre pluvieux. Que ce soit sur le flanc droit avec éventuellement Samir Chergui, Mehdi Dorval ou encore Rafik Belghali ou sur le côté gauche avec Rayan Aït Nouri et Jaouen Hadjam, les flancs de l’EN n’ont probablement jamais été aussi bien garnis ces derniers mois qu’en ce moment présent.

L’atout du vécu en double sens

Tout autant que la forme des axiaux Bensebaïni, Mandi et même Belaïd rassure. L’abondance de talents au milieu de terrain et en attaque avec quelques -uns des tout meilleurs en Europe à leurs postes comme Himed Abdelli en France, Mohamed Amine Amoura en Allemagne ou encore Anis Hadj Moussa au Pays-Bas offre, aussi, à la sélection de Vladimir Petkovic le droit de rêver plus grand et d’aspirer à justifier collectivement ces ambitions et promesses individuelles. D’autant plus que l’amalgame qui compose l’EN combine génie balle au pied et riche expérience illustrée par des tauliers qui ont vécu le meilleur et le pire sous ce maillot, de la victoire finale au coeur du Caire à l’humiliation suprême au beau milieu de la savane.

Une thérapie par la victoire

Ce très riche vécu, conjugué à un esprit de revanche qui anime ceux dont ce sera certainement la dernière CAN comme Riyad Mahrez, Aïssa Mandi et autre Baghdad Bounedjah devra, forcément, booster la troupe et constituer l’un des leviers les plus précieux qu’actionnera Petkovic pour la garder en éveil permanent.L’éventualité de disputer un Mondial dans six mois devrait, en parallèle, renforcer l’envie de briller au Maroc au sein du vestiaire des Verts à même de chasser définitivement les fantômes d’un passé récent qui ont eu raison de l’énergie débordante et des idées parfois farfelues de Djamel Belmadi. Une thérapie par la victoire qui sera, assurément, le plus grand défi de cette EN qui a, mine de rien, tout d’une grande et énormément de raisons d’y croire.

-RACHID BELARBI

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