La Coupe Arabe des nations de la FIFA – Qatar 2025, a désigné ses deux prétendants pour le sacre final, le Maroc, balayant les Emirats Arabes Unis (3 – 0) et la Jordanie, vainqueur de l’Arabie Saoudite (1 – 0), qui animeront la finale ce jeudi au stade Lusail, à Doha.

Il faudra attendre jeudi en fin de soirée, à l’issue d’une finale royale qui opposera le Maroc à la Jordanie pour connaître la nation qui succéder à l’Algérie en Coupe arabe de la FIFA – Qatar 2025.

Auteure d’un sans-faute et une série de cinq victoires sur cinq, la Jordanie a écarté de son chemin vers la finale l’Arabie Saoudite (1 – 0), alors qu’auparavant, le Maroc n’a fait qu’une bouchée des Emirats Arabes Unis (3 – 0).

Au stade Khalifa Internationl, ce sont les Lions de l’Atlas qui ont rugi les premiers en entamant la rencontre avec beaucoup de maitrise et d’entrain, dans un 4-4-2 bien en place prôné par Tarik Sektioui.

Les premières tentatives sont marocaines avec ce tir d’Anas Bach dans les bras du gardien Hamad Almeqbaali (10^e) puis une tête de Oualid Azaro, sur un centre d’Amine Zouhzouh (14^e).

Les émiratis réagissent sur cette occasion de Bruno, bien lancé dans l’intervalle, qui élimine son vis-à-vis à l’entrée de la surface, mais sa frappe est trop moue pour inquiéter le gardien El Mehdi Benabid (25^e).

Trois minutes après, l’emprise marocaine sera récompensée par l’ouverture du score sur une tête croisée de Karim El Berkaoui, qui a repris un centre bien travaillédu latéral Hamza El Moussaoui (28^e). Zouhzouh aurait pu doubler la mise, mais sa frappe dans un angle fermé est détournée en corner par le gardien (35^e).

Au retour des vestiaires, les Emirats auront leur temps fort durant au moins le premier quart d’heure où ils multiplieront les assauts, mais la défense marocaine résiste, notamment face aux occasions de Rúben Amaral d’un tir en plein cœur de la surface (47^e), et Bruno sur une reprise de la tête consécutive à un corner (52^e).

Laissant passer l’orage, les marocains profiteront des changements opérés par Sektioui avec les entrées de Hamddalah, Al Mahdioui et Bentayg et les largesses de la défense émiratie pour enfoncer le clou.

Sur un premier contre, joué à trois, Achraf Al Mahdioui termine la phase d’une frappe croisée (83^e) puis un second dans le temps additionnel, c’est Abderrazak Hamdallah qui vient couper la trajectoire, d’une remise d’El Karti, pour conclure le festival dans le temps additionnel (90^e+2^e) devant près de 34 000 spectateurs.

Dans le second match, disputé au stade Al-Bayt, d’Al-Khor, la Jordanie et l’Arabie Saoudite se sont livrées un duel très serré, sur le plan tactique où le maître, Hervé Renard, et l’élève, Jamal Sellami, se sont titillés durant une longue séquence de la partie, notamment durant une première période pauvre en occasions.

La rencontre s’est animée en seconde mi-temps, de part et d’autre, mais surtout lorsque Nizar Rashdan s’est élevé en extension, précédant le défenseur Nawaf Boushal pour piquer une tête imparable, sur un centre de Mahmoud Al Mardi, ne laissant aucune chance au gardien Nawaf Al-Aqidi (66^e).

Piqués au vif, les saoudiens vont redoubler de réactions, comme ce bel enchaînement de Feras Al Brikan, dont la frappe a été repoussée par l’homme du match, le gardien Yzeed Abu Leila.

Dans les ultimes minutes, les hommes de Renard vont jeter tous leurs efforts dans la bataille, et laissent quelques espaces, dont en profiteront les jordaniens qui, sur un contre, provoquent l’expulsion de Waleed Al Ahmad qui a empêché une occasion de doubler la note.

Finalement, c’est la Jordanie, sans sa vedette Yazan Al Naimat, victime d’une grave blessure au genou en quart de finale face à l’Irak (1 – 0), qui passe pour aller défier le Maroc dans un duel afro-asiatique entre deux nations déjà qualifiées pour la prochaine Coupe du monde, mais également entre deux coachs marocains : Sektioui et Sellami.