Les confrères de la presse algérienne ont tous emprunté la plateforme média.Hayya. qa pour obtenir leur accréditation afin de couvrir l’événement majeur du moment, à savoir la Coupe arabe des nations de la FIFA – Qatar 2025. Ils ont dû bien évidemment croiser la liste des événements organisés ou qu’organise en ce moment, voire dans un proche avenir, le Qatar, à l’image de la Formule 1 Qatar Airways Grand Prix 2025,
la Coupe du monde de la FIFA U17 – Qatar 2025, la Coupe Intercontinentale des clubs, les Championnats du monde d’échecs rapides et Blitz 2025, la Coupe du Golfe U23 de l’AGCFF 2025 …
Si la Coupe du monde de la FIFA 2022 a constitué le summum du soft power qatari dans sa stratégie de diplomatie sportive, l’après-Mondial se poursuit de plus belle au moment où certaines voix appréhendaient une chute et une déperdition au lendemain de cet événement planétaire. En réalité, le Qatar a tracé une feuille de route stratégique à moyen et long terme, en organisant une multitude de méga- événements sportifs majeurs, dont le football, sport-roi par excellence, demeure le vecteur privilégié afin d’asseoir une assise pour la réalisation de plusieurs objectifs d’ordre politique et économique.
S’appuyant sur un investissement massif en matière d’infrastructures sportives, dont des stades de très haut standing et un pôle névralgique pour l’entraînement, l’expertise, la science et la médecine du sport qu’est l’Aspire Zone, le Qatar ouvre ses portes aux acteurs du monde entier, labellisant au passage tous les grands rendez-vous que ce pays accueille. La compétition internationale impose ainsi des approches de plus en plus affinées, à travers des initiatives et de bonnes pratiques innovantes. Les autres pays sont appelés à s’y inspirer pour construire plus qu’une image, une force réelle et tranquille des capacités de toute nation, dans sa quête de progrès et de développement.
Pour sa part, l’Algérie dispose d’un potentiel humain très important, d’un vaste parc infrastructurel qui mérite d’être mieux valorisé, une passion débordante et un intérêt grandissant de la société et des jeunes en particulier, soit autant d’atouts pour définir une stratégie payante au milieu d’enjeux d’influences.
A ce jeu, les titres gagnés par le football algérien en 2019, avec la CAN en Egypte, et en 2021, avec la Coupe arabe des nations, la qualification pour la Coupe du monde 2026, les médailles d’or de la gymnaste Kaylia Nemour et de la boxeuse Imane Khelif aux Jeux Olympiques de Paris 2024, ont à chaque fois amélioré l’image du pays et sa vitrine. Mais cela reste insuffisant comparé aux potentialités immenses dont l’Algérie recèle pour accéder à des niveaux de pouvoir qui nécessitent également des compétences à tous les paliers de la gouvernance.
