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CAF : Out of Algeria pour les awards !

LAFORDASSE

La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé, avant-hier, les listes finales de chacune des catégories, masculines et féminines, ainsi que les clubs et sélections, des CAF Awards 2025, en prévision de la cérémonie prévue le 19 novembre à Rabat (18h00 GMT).

A la lecture de ces listes des trois nommé(e)s de chaque catégorie, le football algérien, qui était rudimentairement représenté dans les listes préliminaires des dix à travers la gardienne Chloé Yamine N’Gazi (chez les gardiennes de but), le défenseur de l’USM Alger Saâdi Radouani (chez les joueurs africains des compétitions interclubs) et le CR Belouizdad et le CS Constantine (chez les meilleurs clubs du continent), est complètement absent.

Que peut-on dire de cette photographie de notre football dont les derniers trophées trustés remontent à l’année 2019 où l’Algérie avait fait une véritable razzia avec, en plus du sacre africain en Egypte, quatre CAF Awards ont été décrochés ? Meilleure sélection (Algérie), meilleur entraîneur (Djamel Belmadi), meilleur joueur africain interclubs (Youcef Belaïli) et meilleur but de l’année (Ryad Mahrez), sont venus embellir la vitrine de notre football.

Ce fut une année exceptionnelle qu’on aura du mal à rééditer, tellement les choses ont bien changé depuis, sur et en dehors du rectangle vert. Car en plus des arguments techniques et résultats qui rentrent en ligne de compte, c’est bien la mainmise du Maroc sur cette cérémonie qui va se dérouler encore une fois dans ce pays, et sa présence hégémonique dans les différentes catégories des nommé(e)s.

Hormis la représentativité algérienne, jusqu’ici symbolique au sein de l’instance continentale à travers la personne du président de la Fédération algériennne de football au sein du Comité exécutif
de la CAF, il y a un sérieux problème de rattrapage à faire sur le triple plan du développement, des performances et des résultats.

En effet, face aux enjeux à avenir, l’Algérie du football n’a plus le droit de dormir sur ses lauriers dans un monde qui va très vite, marqué par une très rude concurrence, au risque d’être encore plus larguée des podiums et des consécrations.

Ne s’appuyer que sur la formation étrangère n’est pas une voie éternelle, surtout que plusieurs pays européens, comme l’Allemagne par exemple, sont en train de réfléchir pour revoir la réglementation concernant les joueurs binationaux qui continuent de profiter de la Loi Bahamas pour rejoindre d’autres sélections.

C’est dire la nécessité de mettre en place un système de formation solide à la base pour espérer produire un véritable réservoir de footballeurs concurrentiel à tous les niveaux, au lieu de continuer à emprunter le chemin d’une ‘’politique’’ de fuite en avant.

LAFORDASSE

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