Le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne, Vladimir Petkovic, devra se passer de son atout offensif majeur, Mohamed Amine Amoura, lors du match amical face à l’Arabie saoudite ce soir.
L’absence de l’attaquant de Wolfsbourg soulève de nombreuses interrogations sur le rendement offensif attendu des Verts, tant le joueur s’est imposé comme la locomotive du secteur avant dans le dispositif tactique du technicien suisse. Amoura a démontré à plusieurs reprises sa capacité à faire la différence, tant sur le plan numérique que sur le plan pratique, et son impact est difficilement remplaçable. Cette indisponibilité s’ajoute à celle d’Hicham Boudaoui, laissant un vide considérable dans l’organisation offensive du collectif algérien. Rappelons qu’Amoura s’était illustré de manière éclatante lors de la récente victoire contre le Zimbabwe, où il avait inscrit un nouveau but et délivré une passe décisive, confirmant son rôle central dans le jeu algérien. Sur le plan statistique, 2025 est l’année de tous les records pour Amoura.
Ces chiffres font de lui l’atout numéro un en attaque
Avec 14 contributions directes entre buts et passes décisives, il est le joueur africain le plus influent de la saison avec 11 réalisations et 3 assists, devançant notamment le Nigérian Victor Osimhen, qui totalise 9 contributions. Son influence dépasse les simples chiffres : lors des qualifications pour le Mondial 2026, Amoura a terminé meilleur buteur avec 10 réalisations et a ajouté 4 passes décisives, soit près de 60 % de la production offensive totale de l’Algérie (24 buts inscrits). L’impact de son absence se traduit également sur les résultats. Petkovic, qui affiche 14 victoires et 3 nuls en 19 matchs depuis sa prise de fonction, a subi ses seules défaites en l’absence d’Amoura : contre la Guinée (1-2), où le joueur était entré en jeu après la 60ᵉ minute, et contre la Suède (4-3), une rencontre qu’il avait manquée en raison d’une blessure.
Compenser l’absence de son joueur le plus décisif
Ces données montrent à quel point la présence d’Amoura conditionne la réussite offensive des Verts et accentuent la pression sur le sélectionneur pour trouver des solutions alternatives. Face à l’Arabie saoudite, Petkovic doit donc réinventer son animation offensive et identifier des schémas permettant de réduire la dépendance à son attaquant-vedette. Cette rencontre constitue un véritable test pour le coach suisse : réussir à compenser l’absence de son joueur le plus décisif tout en maintenant le niveau de performance attendu, et continuer à préparer l’équipe pour les prochaines échéances internationales. L’absence d’Amoura ne fait qu’intensifier l’importance stratégique de ce match, qui servira également de baromètre pour évaluer les options offensives disponibles et la flexibilité tactique du staff technique.
– DJAMEL O.





























