Les saisons se suivent et se ressemblent. L’arbitrage algérien reste toujours la cible de critiques virulentes de la part de tous les clubs de la L1. Après sa défaite sur le terrain du CS Constantine (1-0), dimanche, lors de la 11e journée, la direction de la JS Kabylie n’a pas tardé à réagir, publiant un communiqué dénonçant un arbitrage jugé partial. Selon le club, l’équipe a été victime de ce qu’il qualifie de «torts évidents», notamment le fait d’avoir été privés de plusieurs penalties qui auraient pu changer le cours du match. Le communiqué va plus loin en affirmant que «l’arbitrage était manifestement biaisé et loin du niveau d’impartialité nécessaire dans le football professionnel».
La JS Kabylie a demandé l’ouverture d’une enquête officielle et la publication de ses résultats, soulignant toutefois qu’elle ne cherche aucun traitement de faveur. Le club appelle, par ailleurs, la fédération et la Ligue professionnelle à intervenir rapidement pour restaurer la confiance des clubs et des supporters dans l’arbitrage. Cette prise de position survient dans un contexte plus large de critiques récurrentes envers l’arbitrage dans le championnat algérien, où plusieurs clubs et observateurs dénoncent régulièrement des décisions controversées qui influencent les résultats et alimentent la polémique. Les prestations des arbitres, souvent jugées incohérentes ou partiales, restent un sujet sensible et un défi majeur pour la crédibilité du football national.
Pour la JS Kabylie, cette défaite et les polémiques qui l’accompagnent renforcent l’idée qu’une réforme ou un encadrement plus strict de l’arbitrage est nécessaire afin d’assurer une compétition équitable et transparente pour tous les clubs de Ligue 1.
LYÈS L.
