ALG : Benstiti, un des meilleurs entraîneurs au monde du foot féminin
YANIS. B

Pourquoi le cacher. Il est peut-être l’homme le plus heureux après la qualification de la sélection nationale féminine pour la seconde CAN consécutive. Lui, c’est le coach Farid Benstiti. Le 30 juillet dernier, soit quelques
jours seulement après la fin de la CAN-2024 au Maroc, où l’Algérie avait été éliminée en quart de finale par le Ghana aux tirs aux buts (0 – 0, 2 – 4), le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football avait décidé de maintenir Farid Benstiti à son poste de sélectionneur national des féminines. Deux raisons avaient plaidé à l’époque au maintien du coach national : la première est sans conteste la performance réalisée par l’équipe nationale qui s’est qualifiée pour la première fois de son histoire aux quarts de finale de la CAN, lors de sa sixième édition qui s’est déroulée au Maroc ; la seconde est liée à la proximité de la prochaine édition qui aura lieu dans le même pays en mars-avril 2026.
C’est donc dans un souci de stabilité et de continuité dans le travail que Benstiti devait poursuivre son travail avec comme objectif, cette fois, de se maintenir au plus haut niveau et pourquoi pas se hisser au carré final, de la prochaine CAN, synonyme d’une qualification pour la Coupe du monde de 2027 au Brésil. Ce serait une première pour l’Algérie d’atteindre un tel niveau. Un objectif loin d’être utopique lorsqu’on palpe la détermination qui anime le coach national, Farid Benstiti, et ses joueuses, et les progrès qu’ils ont enregistrés depuis presque trois ans et l’arrivée de l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain et de l’Olympique Lyonnais, entre autres clubs prestigieux qu’il a coachés, à la tête des Vertes.
La performance des Vertes est également une réponse à tous les détracteurs de Benstiti ! Eh oui, il faut bien le croire que malgré son mérite, le coach national n’a jamais été épargné, soit par la fédération au lendemain de l’arrivée de Walid Sadi à sa tête, en réduisant ses prérogatives et son salaire, alors qu’il devait chapoter le département de développement du football féminin, ou bien par quelques pages hostiles, tenues par des pseudo-journalistes à la solde de clans aux desseins sordides, connus pour faire partie du « cartel ». Et, si la fédération a fini par changer son fusil d’épaule au sujet de Benstiti, compte tenu de son travail et ses résultats, ses quelques rares détracteurs ont continué à ‘’l’attaquer’’, jusqu’à cette qualification contre le Cameroun, où ils se sont terrés, en attendant que la vague de la joie et de la reconnaissance passe.
Pourtant, depuis son arrivée, Benstiti a aligné 16 victoires sur les 23 matchs disputés, contre 2 nuls et 5 défaites, soit un bilan plus que positif et encourageant pour la suite qui n’est autre qu’une qualification pour la Coupe du monde. Benstiti y croit en tous les cas : «Je suis convaincu qu’en cas de participation à la prochaine CAN, mon équipe décrochera son billet pour le Mondial», a-t-il confié avant même d’éliminer le Cameroun. Mais la grande réussite de Benstiti, c’est celle d’un projet autour duquel il a réussi à fédérer toute cette génération de joueuses talentueuses et évoluant dans le plus haut niveau. Un projet auquel a également cru un certain Djahid Zefizef, l’ancien président de la FAF, dont beaucoup ne parle pas, alors qu’il a été derrière le choix de ce technicien compétent, ayant permis administrativement aux Marine Dafeur and co de faire le choix de l’équipe d’Algérie.
– YANIS. B






























