Le jeune international algérien Rayan Kolli, pensionnaire des Queens Park Rangers en Championship anglaise, affiche des ambitions immenses pour la suite de sa carrière internationale.
À seulement 20 ans, le milieu offensif, récemment convoqué pour la première fois avec la sélection nationale A’ de Madjid Bougherra, ne cache plus son rêve ultime : rejoindre l’équipe nationale première et défendre les couleurs de l’Algérie lors des grands rendezvous à venir. «J’ai été très heureux d’intégrer la sélection de Bougherra, mais mon ambition ne s’arrête pas là», confie-t-il. Fier de ses racines, Kolli a savouré ses débuts lors des deux matchs amicaux face à la Palestine en octobre. «C’est un immense honneur pour moi et ma famille.
Mon objectif, c’est de rejoindre Riyad Mahrez et ses coéquipiers pour faire briller l’Algérie». Le jeune joueur espère désormais participer à la Coupe arabe 2025, prévue du 1er au 18 décembre au Qatar. Reste à savoir si son club anglais lui permettra de s’y rendre, la compétition n’étant pas inscrite aux dates FIFA. «Je ferai tout pour être présent, même si cela complique ma situation avec QPR. Mon amour pour l’Algérie passe avant tout». Déterminé, il croit aux chances des Verts de conserver leur titre : «Avec l’apport de jeunes professionnels, nous avons une équipe solide capable d’aller au bout.»
«Je travaille chaque jour pour ce but»
Rayan Kolli ne cache pas son rêve mondialiste : participer à la Coupe du monde 2026 et, à plus court terme, figurer dans la liste de Vladimir Petkovic pour la prochaine CAN. «Je travaille chaque jour pour ce but. Mon grand-père me disait toujours que je porterais un jour le maillot de l’Algérie. Je veux réaliser ce rêve pour lui.» En club, le natif de Londres reste concentré : «Je me sens bien à QPR. La concurrence est rude, mais je travaille pour gagner la confiance de mon entraîneur.» Conscient des exigences du Championship, il conclut avec lucidité : «C’est l’un des championnats les plus intenses au monde. L’important, c’est d’être constant et de continuer à progresser. Le reste viendra avec le temps.»
YANIS B.





























