
Il fallait bien que cela arrive un jour. Que la rumeur devienne réalité et que la corporation des journalistes
soit décrédibilisée pour la plus grande joie de quelques facebookeurs dont le slogan a été depuis toujours : «Tous pourris». Or, que ce soit dans les instituts, les écoles ou dans les salles de rédaction avec les anciens, un dazibao ou une affichette rappelle à ceux qui ont choisi cette profession que «tous les journalistes ne font pas le même métier ».
En d’autres termes, il y a ceux qui respectent la déontologie dans laquelle il est dressé des garde-fous qui sont : «La vérité, la rigueur et l’exactitude, l’intégrité, l’équité et l’imputabilité». Et il y a ceux qui les ignorent, poussés par l’appât du gain les conduit à imposer leur désidérata par «la menace, la magouille ou encore la corruption». Ils tombent alors sous le coup de l’inévitable sanction et perdent leur statut pour «faute lourde».
Un tel sujet a fait d’un journaliste-pigiste de la place d’Alger, l’actualité sportive dans les cafés du commerce d’Oran. Les supporters du Mouloudia ne sont guère surpris et en profitent pour rajouter des louches. En conclusion, pour eux : «Il n’est pas seul !». Peut-être, mais il existe des journalistes talentueux, honnêtes, crédibles qui font honneur à cette noble profession tant sur le plan national qu’international.
-ABL.