
Reda Abdouche était lundi, l’invité de l’émission «Zone Mixte» de BOTOLA TV. L’ancien dirigeant de l’USM Alger en a profité pour livrer quelques informations intéressantes sur son ancien club et sur le football algérien.
Le sujet principal était la masse salariale des clubs professionnels, limitée désormais à 50 milliards de centimes sur décision de la Fédération algérienne de football. Un seuil dépassé par 6 clubs de l’élite. L’ancien président de la Commission de contrôle de gestion et des finances de la FAF a affirmé que «la DCGF était indépendante autant que le TAS, peut l’être vis-à-vis du CIO qui la finance. On prenait des décisions d’une manière autonome même s’il nous arrivait d’en discuter lors des réunions avec le bureau fédéral». L’ancien dirigeant de l’USMA a, en outre, fait quelques révélations. «En 2022, le salaire le plus élevé d’un joueur du championnat était de 500 millions de centimes», a précisé Abdouche (à droite de notre photo).
Un chiffre qui a été multiplié partrois en trois ans. Concernant son club, l’USMA, Reda Abdouche est revenu sur son mandat de gestionnaire. «Durant la première année, le budget de l’USMA était de 86 milliards, puis 120 milliards l’année du doublé africain (2023)». Et quand Nazim Bessol, journaliste à BOTOLA le questionna sur le financement de l’USMA, qui évoluait à guichets fermés au 5-Juillet, Abdouche rétorque : «On a touché zéro centime de la billetterie», assure-t-il. 120 milliards de centimes pour s’offrir un doublé africain, soit 2,4 fois le budget dorénavant autorisé. De quoi amplifier l’inquiétude des représentants algériens sur la scène continentale.
– BADYS B.