La domiciliation du match de qualification pour la Coupe du monde-2026 entre la Somalie et l’Algérie a fait couler beaucoup d’encre.

La Somalie étant dans l’incapacité d’accueillir cette rencontre à Mogadiscio, beaucoup d’observateurs et suiveurs des Verts espéraient voir l’équipe nationale la disputer en Algérie. Ce sentiment a été exaspéré par l’annonce de la Fédération de football mozambicaine qui a annoncé que les «Black Mambas» se déplaçaient en Algérie pour affronter les «Ocean Stars». «Vu la courte période entre les deux matchs de la Somalie, cela aurait été peu probable de voir l’équipe somalienne jouer ailleurs qu’en Algérie pour son deuxième match à domicile. Cela aurait été même saugrenu de les voir affronter le Mozambique à Oran et l’Algérie dans un autre pays», a expliqué le journaliste sportif Djamel Rachedi, sur le plateau de BOTOLA TV*.

L’ancien sélectionneur national Meziane Ighil préfère relativiser : «Même si on avait joué ailleurs, la qualification est largement à notre portée, vu l’écart de niveau entre la sélection algérienne et leurs deux derniers adversaires». L’ancien dirigeant, coach et joueur du NAHD, estime que : «La qualification en Coupe du monde n’est pas un objectif à la hauteur de nos ambitions. Étant donné le nombre de participants à cette Coupe du monde (48 contre 32 habituellement) et le groupe dans lequel on a été versé, n’importe quel coach aurait pu le faire.» Meziane Ighil voit plus grand pour la sélection et a dénoncé durant l’émission «Zone mixte» une vision gagne-petit. «Le vrai test est de passer le 1er tour du Mondial. L’objectif fixé n’est ni à la hauteur des attentes du public, ni à la hauteur de nos moyens, en tant que fédération et en tant que sélection. C’est une vision gagne-petit. Quand on sait que dorénavant passer le 1er tour de la Coupe d’Afrique des nations est devenu un objectif pour l’équipe nationale d’Algérie, c’est d’une tristesse absolue».

L’ancien international algérien n’a pas mâché ses mots sur BOTOLA TV, mais il a mis le doigt là où ça fait mal. Le peu de sérénité et de certitude autour du niveau de l’EN fait que journalistes et aficionados des Verts se retrouvent à faire des comptes d’apothicaires, pour se rassurer d’une manière ou d’une autre.
– BADYS B.

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