
Il n’est jamais interdit de rêver. Et c’est ce qu’a l’intention de faire un certain Raïs Ouahab M’Bolhi, le gardien international, pour revenir au sommet et prétendre à jouer le … prochain Mondial 2026.
Il y a des indices qui ne trompent. Il y a quelques mois, à l’issue de la cérémonie de tirage au sort de la Coupe Arabe des nations de la FIFA 2025 à Doha, au Qatar, Foot Afrique avait tendu le micro au sélectionneur national A’, Madjid Bougherra, au sujet d’un éventuel retour du gardien Raïs M’Bolhi.
La réponse du coach des Verts était sans équivoque : ‘’S’il trouve un club, qu’il travaille et reprenne sa forme d’ici le mois de décembre, je n’hésiterai pas à le reprendre’’. Eh bien, apparemment le projet est en train de prendre forme, à voir le travail acharné qu’effectue le gardien champion d’Afrique 2019 et Champion Arabe 2021, et ses performances sur le terrain sous le maillot de l’ES Mostaganem.
A chacune de ses trois sorties en championnat de Ligue 1 cette saison, M’Bolhi a étalé tout l’étendu de son art, n’encaissant qu’un seul but depuis le début du championnat, sur un penalty douteux au stade de l’Unité Maghrébine de Bejaia, face à l’Olympique Akbou (0 – 1).
Lors de la 2e journée, à domicile contre le CS Constantine, M’Bolhi a été plus que rassurant, imperturbable et déterminant. Il le sera vendredi au stade Miloud Hadefi contre le MC Oran, où il garda sa cage une nouvelle fois vierge (0 – 0).
Son entraîneur Nadhir Leknaoui ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet et révèle que M’Bolhi est un monstre de travail à l’entraînement, malgré ses 39 ans. ‘’C’est un exemple de sérieux et d’abnégation, et surtout un véritable modèle pour les jeunes’’, a-t-il mentionné à l’issue de la rencontre contre les Hamraouas.
A ce rythme, il ne faudrait donc pas s’étonner à ce que Madjid Bougherra lui fasse appel, d’autant que les Alexis Guendouz, Zakaria Bouhalfaya et Oussama Benbot risquent d’être chez les A de Vladimir Petkovic, comme c’est le cas lors de ce stage du mois de septembre.
Si M’Bolhi est épargné par une blessure, rien ne pourra l’empêcher de revenir, car même l’ancien sélectionneur national Djamel Belmadi n’avait pas hésité à le rappeler la veille de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, avant qu’il ne se blesse au poignet lors du stage précompétitif à Lomé, au Togo.
Malgré tous les efforts fournis à l’époque à l’entraînement, il n’a pas pu récupérer, faisant ainsi l’impasse sur le rendez-vous ivoirien.
Mais aujourd’hui, le gardien qui a connu pas moins de dix-sept clubs durant sa riche et longue carrière, rêve d’Amérique et d’une troisième Coupe du Monde, après celles de 2010 et de 2014 ! Un record qui trotte dans sa tête et pour lequel il fait tout pour y arriver.
Alors qui sait, rien n’est impossible dans le football où des gardiens comme l’égyptien Essam El-Hadary est entré dans l’histoire en disputant une phase finale de Coupe du Monde (2018) à l’âge de 45 ans.