À 39 ans, Raïs Ouahab M’Bolhi n’a toujours pas rangé ses gants. L’emblématique gardien des Verts, absent de la sélection algérienne depuis plus de deux ans, revient dans le championnat national.

Malgré son âge, son objectif est clair : relancer sa carrière pour rêver d’une participation… au moins à la Coupe arabe à défaut de la CAN-2025 et surtout au Mondial-2026. Un défi qui intervient dans un contexte où la crise des gardiens en équipe nationale reste d’actualité. Depuis son retrait des plans du staff technique en 2022, aucun portier n’a véritablement réussi à s’imposer comme son successeur naturel. Présent dans toutes les discussions des supporters, M’Bolhi reste dans les mémoires pour ses 96 sélections (40 clean sheets), ses deux titres majeurs CAN 2019 et Coupe arabe 2021 et ses deux participations en Coupe du monde (2010, 2014), où il a marqué l’histoire par ses performances. Après avoir quitté le CR Belouizdad, l’été dernier, l’ancien gardien d’Antalyaspor et du Stade Rennais est resté libre, s’entretenant seul avec un préparateur personnel.

Il s’est déjà mis au boulot

Son arrivée à l’ES Mostaganem (Ligue 1 algérienne) marque donc un tournant inattendu. L’affaire, facilitée par le capitaine du club et ex-international, Djamel Benlamri, a été officialisée et le joueur a même effectué sa première séance d’entraînement. Certains observateurs s’interrogent sur son manque de rythme, mais ses soutiens rappellent que le natif de Paris a souvent brillé en sélection, même après des périodes sans club. Cette signature pourrait donc servir de tremplin pour retrouver le maillot vert, d’autant que la concurrence au poste reste ouverte à l’approche des grandes échéances. Ambitieux malgré l’âge, M’Bolhi rêve d’un ultime exploit : devenir le premier joueur algérien à disputer trois Coupes du monde, avant de tirer définitivement sa révérence.

DJAMEL O.