
Prochain adversaire des Verts dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, la Guinée est depuis peu sans sélectionneur. Un concours de circonstance qui devrait profiter pleinement à l’EN de Vladimir Petkovic.
Le Syli National est, depuis avant-hier, sans patron technique après la fin de mission signifiée à Michel Dussuyer qui avait lui-même succédé à Kaba Diawara dans des circonstances assez troublantes. C’est la fédération guinéenne de football qui l’a, en effet, officiellement annoncé via un… appel à candidatures ! «Dans le cadre de la restructuration de la sélection nationale de la République de Guinée, la Fédération Guinéenne de Football, en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports, lance un avis d’appel à candidatures, pour le recrutement d’un entraîneur de haut niveau, afin d’occuper le poste d’entraîneur/sélectionneur du Syli National A de Guinée» formulait, ainsi, la Feguifoot dans son communiqué qui précisait que la «date limite de dépôt des dossiers de candidatures est fixée au lundi 07 juillet 2025 à 16h30 GMT». Par conséquent, le futur driver de la Guinée entrera directement dans le vif du sujet et officiera ses premiers matches sur le banc à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, notamment celui face aux Verts, programmé aux alentours du 9 septembre à la faveur de la fenêtre internationale pré-automnale.
Tout bénéf’ pour les Verts Cela devrait, logiquement, constituer un avantage certain et non négligeable pour Vladimir Petkovic à même de pouvoir prendre sa revanche sur le seul adversaire africain qui l’a battu depuis sa prise de fonctions en février 2024 et de faire, derechef, un pas supplémentaire en direction de ce Mondial-2026. D’autant plus qu’outre le fait de croiser le fer avec une formation qui n’aura, alors, pas eu le temps nécessaire de se familiariser avec son nouveau responsable technico-tactique, Petkovic aura en face une équipe qui n’aura presque plus rien à espérer de cette campagne. Pourtant, lors de l’entame de cette course à la première place du groupe G qualificative au tournoi planétaire, cette même Guinée sortait d’une « bonne » CAN-2024 où elle a été quart de finaliste, éliminée par la RD Congo (1-3) après être sortie d’une poule très relevée composée du Cameroun, du Sénégal de la Gambie.
Petkovic, la revanche à portée de main Mais bien que présente lors des trois dernières CAN, la Guinée ne disputera pas la prochaine édition qui aura lieu fin 2025 au Maroc. Éliminés, les coéquipiers de Serhou Guirassy ont depuis vu Kaba Diawara et Michel Dussuyer être limogés pour se retrouver, à deux mois et demi de la reprise des éliminatoires du Mondial, sans patron technique. Certaines sources internes évoquaient, alors, un possible retour aux affaires de l’ex-attaquant de l’OM, mais ce dernier n’en a, visiblement, pas du tout envie, lui qui avait tiré à boulets rouges sur sa fédé quelques semaines après avoir été démis de ses fonctions, relevant notamment d’innombrables dysfonctionnements.
La prime de l’Algérie non versée» «Entre le match de l’Algérie (victoire 1-2) et celui du Mozambique (défaite 0-1), il y a eu des problèmes de primes, comme un petit peu il y avait eu à la CAN. Je ne dis pas que c’est à cause des primes qu’on perd les matchs, mais ça contribue. Ça a chauffé juste avant le match. Avant le match de l’Algérie déjà, il y avait le problème de la prime (de qualification) des JO qui n’a pas été payée. Le problème de la prime du match en Algérie lui-même qui n’a pas été payée. Les joueurs gagnent, ils sont contents. On rentre au Maroc parce que vous savez que nous, on ne joue pas en Guinée, on joue au Maroc. Et là, les joueurs décident de faire grève et nous, on n’était pas informés, donc on voulait toujours les mettre dans les meilleures dispositions, mais quand ça fait un moment que ça dure et ça faisait un moment que ça durait toutes ces histoires de primes, donc les joueurs ont décidé de faire grève. Ils ne se sont pas mis à fond dans le match et après, on a perdu face au Mozambique. Je pense que c’est un petit peu lié quand même», avait-il lancé, à ce propos.
RACHID B.