
À l’approche du prochain rassemblement des Verts, Vladimir Petkovic se retrouve face à un luxe rare dans le football algérien : devoir choisir… parmi trop de bonnes options.
Pour la première fois depuis sa prise de fonctions, le sélectionneur de l’équipe nationale est confronté non pas à une hécatombe de blessés ou à des méformes en cascade, mais à un effectif pléthorique et performant. Une véritable «crise de richesse», selon des sources proches de la Fédération algérienne (FAF). Solidement qualifiée pour la CAN-2025 et en tête de son groupe dans les éliminatoires du Mondial-2026 (15 points en six matchs), l’Algérie entamera sa préparation estivale par deux matchs amicaux : le 5 juin face au Rwanda, à Constantine, puis le 10 juin contre la Suède, à Stockholm. Deux rencontres aux enjeux bien distincts… et à la gestion d’effectif complexe. La principale contrainte pour Petkovic ? Presque tout le monde est opérationnel.
Hormis Kendouci, tout le monde est disponible
À l’exception d’Ahmed Kendouci, forfait sur blessure, l’ensemble des cadres est disponible. Riyad Mahrez semble avoir retrouvé sa verve avec Al-Ahli, Youcef Belaïli brille à nouveau sous les couleurs de l’Espérance de Tunis, et les latéraux Aït-Nouri et Bensebaïni enchaînent les prestations solides. D’autres éléments comme Hicham Boudaoui, Anis Hadj-Moussa ou encore le revenant Youcef Atal affichent une forme ascendante, tout comme Ramiz Zerrouki, de retour aux affaires après une période difficile ou encore Zorgane, le métronome. Dans ce contexte, Petkovic aurait décidé d’élargir sa liste à 28 joueurs pour ce stage de juin. Son plan serait clair : donner leur chance à plusieurs nouveaux notamment Yacine Titraoui, l »académicien de Charleroi ou remplaçants face au Rwanda, avant d’aligner l’équipe-type face à une opposition plus relevée contre la Suède.
Les places seront chères
Même le poste de gardien est sujet à débat, Alexis Guendouz ayant terminé sa saison en boulet de canon avec Persépolis, contrairement à Anthony Mandréa, moins convaincant ces derniers mois. Malgré la difficulté de trancher, le sélectionneur helvético-bosnien garde la tête froide. «Mieux vaut avoir l’embarras du choix que de devoir composer avec les absents», glisserait-il en privé. La concurrence est rude, les ambitions sont claires, et les places en sélection plus chères que jamais. Reste désormais à découvrir les noms des heureux élus… dans les tout prochains jours. Une chose est sûre, les places seront chères.
YANIS B.