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AFR : Le «Final 8» devrait inspirer les Africains !

MOHAMED MALIK

La pandémie mondiale de la Covid-19 (2020-2021), avec des morts par millions aux quatre coins du monde (une étude- analyse en 2022 évoque jusqu’à 18 millions au niveau mondial), a bouleversé le quotidien de l’ensemble de l’humanité. Elle a aussi apporté des évolutions dans quasiment chaque secteur et généralisé le télétravail, par exemple.

En football, les exigences, notamment commerciales, de poursuivre les compétitions avaient poussé l’UEFA à mettre en place le « Final 8 ». Une phase finale appelée sur un seul match au lieu de deux (aller et retour) à partir des quarts de finale. Afin de contourner les restrictions et de réduire les risques liés aux voyages, une ville : Lisbonne, la capitale portugaise, avec deux stades, avait été choisie pour désigner le vainqueur de la 65ème édition de la Champions League.

Aujourd’hui, quatre ans après, la Confédération asiatique de football (AFC) s’est inspirée de la formule de son homologue de l’UEFA. C’est ainsi que Djeddah, avec ses deux stades Roi-Abdallah (62 241 places) et Prince Abdullah Al-Faisal (24 000 places), accueille, depuis le 25 avril jusqu’au 3 mai prochain, les phases finales de la Ligue des Champions d’Asie Elite pour la saison 2024-2025.

L’AFC a décidé de centraliser cette phase finale de la 43ème édition en Arabie saoudite pour plusieurs raisons et principalement pour des considérations économiques. Elles sont aussi sportives et médiatiques, puisque
tout le gotha du football asiatique est réuni dans une même ville, attirant les supporters et les sponsors pour cette première du genre, baptisée pour le coup : Champions League Elite.

Huit clubs, dont trois saoudiens (Al-Hilal de João Cancelo, Al-Ahli de Ryad Mahrez et Al-Nassr de Cristiano Ronaldo et Sadio Mané), prennent part à cette phase qui a déjà débuté dans une ferveur extraordinaire. Une formule qui pourrait donner des idées à la Confédération africaine de football (CAF) et la pousser à réfléchir à son tour sur la possibilité de mettre en œuvre ce concept.

Bien évidemment, le supporter africain ne dispose pas des mêmes moyens. Mais la principale contrainte pour les équipes, liée aux difficultés de déplacement au sein du continent et aux coûts, en serait réduite. Plusieurs pays disposent aujourd’hui d’infrastructures adéquates et aux standards internationaux, capables d’accueillir une phase finale à huit équipes pour chacune des compétitions interclubs de la CAF.

Une ville comme Alger, avec trois stades (Nelson-Mandela, 5-Juillet 1962 et Ali-La Pointe), à laquelle on peut même ajouter Blida (Mustapha-Tchaker) et pousser jusqu’à Tizi-Ouzou (stade Hocine-Aït-Ahmed), peut offrir cette possibilité de voir les grosses cylindrées du continent venir animer des empoignades à la hauteur de leur renommée et offrir du beau spectacle.
– MOHAMED MALIK

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