Le 17 octobre dernier, une délégation de la FIFA, composée de Mme Fatou Binetou Ndiaye et de Davis Ndayisenga, a pu apprécier l’état d’avancement des travaux du centre de formation de Lalla Seti de Tlemcen (CTR). L’importance de ce projet et sa portée stratégique est plus que rentable pour la région oranienne dans le développement et la formation des jeunes footballeurs. Il offrira aux différentes sélections nationales ainsi qu’aux clubs les équipements nécessaires en matière de confort et de travail lors des stages.

Cette fois-ci, seul Davis Ndayisenga a fait le déplacement de Zurich à Tlemcen pour apprécier la phase de réalisation des terrains de jeu (un terrain principal en gazon hybride, un autre en gazon naturel classique et le troisième en synthétique de dernière génération, en plus de deux terrains réduits et d’une salle couverte dédiée au Futsal). Plus encore, d’autres travaux sont également prévus, notamment en matière d’équipements et d’ameublement des lieux d’hébergement et autres espaces.

Devant l’état d’avancement des travaux, cette infrastructure sportive a été qualifiée par le représentant de la FIFA « de structure digne d’envergure mondiale ». Et, curieusement, tous ceux qui accusaient le Bureau fédéral de la FAF de 2017 à 2021 d’avoir dilapidé l’argent de la fédération — ce qui était mensonger — au lieu d’investir dans le projet d’un l’hôtel laissé par son prédécesseur, ont tourné casaque pour louer l’importance de cette politique. Ils ont cessé de radoter que ce n’était pas à la fédération de s’occuper du volet formation et développement.

Une preuve supplémentaire que ce retour à l’instauration des académies et des centres était une politique audacieuse et porteuse d’espoirs. Aussi, une fois réceptionné et certainement inauguré par l’actuel ministre et président de la FAF, Walid Sadi, le CTR de Lalla Setti sera un grand acquis pour le football algérien. Et bien naturellement, on ne peut que s’en féliciter. Et que cent autres infrastructures viennent fleurir le football national.
– LAFORDASSE