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ALG : Le big chantier qui attend Ali Moucer

LAFORDASSE

L’événement le plus intéressant de ce début de semaine pour le football algérien, c’est bien la venue de Ali Moucer, le nouveau directeur technique national (DTN), en remplacement de Ameur Mansoul, remercié en décembre dernier, après un peu plus d’une année à la tête de la structure la plus importante de la fédération. Si l’on exclut la manière avec laquelle il a été retenu, contrairement à son prédécesseur, passé
par un appel à candidature (?!), le choix de Ali Moucer (ex-directeur technique régional d’Île-de-France qui renferme près de 300 000 licenciés) a été celui du ministre – président de la FAF, Walid Sadi.

Lors de l’AGO de la FAF, qui a eu lieu au Centre national de l’armée (Beni Messous), les premiers mots du nouveau DTN ont été pour le ministre- président pour le remercier de sa confiance. C’est lui qui a fait appel à ses services, en lui conférant la charge du big chantier qui l’attend, et pour lequel il y a de grandes attentes. Par ce choix, la FAF a choisi de rectifier le tir et le mauvais casting Ameur Mansoul qui aurait été imposé à la FAF par l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad. L’objectif étant de concevoir un projet d’avenir après plus d’une dizaine d’années d’instabilité au sein de cette structure très sensible.

Le nouveau DTN est accrédité d’une bonne réputation au niveau de la Fédération française de football dont il a été l’un des cadres émérites durant une dizaine d’années dans ce domaine et dans un bassin parisien connu comme étant le premier pourvoyeur de jeunes footballeurs dans le monde. Dans un premier temps, Moucer doit faire connaissance avec son environnement direct, un aspect important, comme il a tenu à le souligner : «Je prendrai le temps nécessaire pour allerà la rencontre des clubs et des entraîneurs pour pouvoir asseoir un projet ambitieux.» Sa mission est lourde, étant donné qu’il aura à revoir, de fond en comble, tout le système en amont du football algérien.

Ce dernier a montré ses limites depuis quelques années, mis à part deux parenthèses : la première, celle de Kheïreddine Zetchi, avec comme DTN Ameur Chafik, qui a opté pour les académies où il en a mis deux en route, celles de Sidi Bel-Abbès et Khemis Miliana, et la construction d’une nouvelle académie sous l’égide de la FAF, à Tlemcen. La seconde, plutôt éphémère lors du court passage de Mustapha Biskri, durant la présidence de Djahid Zefizef, qui, lui aussi, a mis en place un programme basé à court et moyen termes sur 16 académies à l’échelle nationale. Cette option n’est porteuse de résultats et de performances que si elle est portée par une réelle structuration de la formation.

Elle doit être accompagnée par un contenu aux standards internationaux (le modèle est à choisir). Un système de détection efficace, un encadrement de qualité, capable d’appliquer un programme durant les années à venir. En somme, un grand défi attend Ali Moucer dans un environnement qui sera loin d’être facile avec des mentalités et des réflexes qui doivent changer. Et pas que… Les méthodes de travail dépassées sont à remplacer ou à faire évoluer, et bien évidemment les moyens souvent rudimentaires et mal adaptés au niveau de du football amateur et même des clubs les plus nantis.

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