
Comme un mauvais présage, les tout premiers jours de la cette nouvelle année 2024 seront marqués par ce qu’il convient d’appeler «l’affaire Atal». En stage à Lomé, la capitale du Togo, avec la sélection nationale, le défenseur Youcef Atal connaît désormais la sentence que lui a réservée le tribunal correctionnel de Nice. L’institution judiciaire a, en effet, vidé son délibéré en début d’après-midi. Le latéral-droit de l’OGC Nice y était, pour rappel, jugé pour provocation à la haine à raison de la religion. Le procès s’était tenu le 18 décembre. Youcef Atal a, finalement, été condamné à 8 mois de prison avec sursis simple et 45.000 euros d’amende.
L’ancien joueur du Paradou pourra désormais se concentrer à son objectif avec les Verts, réussir une grande Coupe d’Afrique en Côte d’Ivoire avec l’ambition de décrocher le troisième trophée dans l’histoire de l’EN. D’autant plus que Youcef Atal a vécu trois mois particulièrement éprouvants sur le plan mental, avec notamment le fait d’avoir été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, à la caserne Auvare de Nice. Et cela en raison d’une publication partagée sur Instagram puis supprimée du prédicateur Mahmoud al-Hasanat, au lendemain du déclenchement de la guerre entre le Hamas et l’armée sioniste.
L’international algérien a rapidement été visé par une enquête préliminaire pour «apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence». Il ne sera, cependant, poursuivi que pour le premier grief. En parallèle à ses ennuis judiciaires, Atal a été suspendu pour 7 rencontres par la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel. Son club, l’OGC Nice, l’a également suspendu pour une durée indéterminée, avant de le mettre carrément à la porte.
RB.