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ALG : Le bilan de la FAF entre réalité et fiction ( 1)

PAR MALIK MOHAMED et NAZIM BESSOL

Walid Sadi souffle sa première bougie à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). L’occasion pour Botola de dresser un bilan, sans complaisance mais factuel de sa gouvernance et de ses réalisations. Il s’avère que le locataire de Dely Brahim a choisi de faire de l’effet d’annonce et du règlement de vieux comptes sa véritable politique. La concrétisation des vrais dossiers ? Rassembler la famille du football pour un véritable renouveau ? Ces questions, comme beaucoup d’autres attendront. PAR MALIK MOHAMED ET NAZIM BESSOL

Loin des faux-bilans, empreints de connivence, de copinage et du soutien inconditionnel des sous-traitants, Botola s’est contenté tout simplement de dérouler les 21 points inscrits au programme électoral de Walid Sadi. Une feuille de route, pour ne pas dire un programme bien qu’ambitieux pour la durée (15 mois), qu’il a lui-même détaillée devant les membres de l’assem- blée générale de la FAF, et que BOTOLA a choisie de décortiquer et d’évaluer le niveau d’avancement. Evidemment, ce bilan n’est pas exhaustif. Il ne reflète donc pas la réalité d’une gestion qui ne restera pas forcément dans les annales de la Fédération comme un modèle de management, tant elle a été entachée de manquements à plusieurs niveaux.

Un discours lisse et rassembleur
Le mandat de Walid Sadi, intronisé seul candidat par la Commission de candidature pour écarter les deux autres postulants (Meziane Ighil et Abdelkrim Medouar), a débuté par une véri- table purge. Au rassemblement annoncé, lors de la campagne et après, l’exclusion, l’abus de droit et le sectarisme se sont succédé. Et c’est l’ensemble de la famille du sport-roi et des différentes structures mêmes de la Fédéra- tion qui ont été concernés. Dès les premières semaines, celui qui s’affichait comme un fédérateur, un rassembleur venu tendre la main à tous les acteurs du foot- ball national, sans exception, y compris les anciens présidents qu’il nommera un par un, s’est avéré être un coupeur de tête;

Des actes à l’opposé des annonces                                                                                                                                           Le discours laisse alors place aux actes qui ne sont pas très glorieux. Bien que décriés et critiqués, les principaux présidents de Ligues écartés (Ali Malek, Amar Bahloul, Abdelkrim Medouar) méritaient une sortie plus honorable. Pour rappel, Ali Malek, président de la Commission de candidature, est celui qui est allé dire à la Radio et à la Télévision que Walid Sadi n’avait pas le niveau universi- taire requis ! Abdelkrim Medouar semble avoir payé sa candidature contre Walid Sadi. Or, une mise à l’écart dans les règles de l’art aurait au moins permis à la Fédération de prendre de la hauteur et aux intéressés de quitter la scène sans polémique. Leur exclusion aurait moins ressemblé à une chasse aux sorcières sur un fond de règlement de comptes. Car, une année après, ceux qu’on a menacé d’ester en justice attendent toujours de connaître leurs griefs, et l’assemblée géné- rale, seule habilitée à les exclure, ne l’a pas fait. L’un d’entre eux, Amar Bahloul en l’occurrence, attend que le Tribunal algérien de résolution des Litiges sportifs arbitral lui notifie sa décision.

Trois anciens présidents dans le collimateur

Les trois principaux cadors de la gestion du football national dé- connectés, il restait à se pen- cher sur
trois autres. Les trois derniers présidents de l’instance, membres de droit de l’assemblée générale de la FAF et potentiels candidats à un éventuel retour. Accusés de toutes les dérives, tous les dépassements notamment financiers, Kheïreddine Zetchi, Charaf-Eddine Amara et Djahid Zefizef (notre photo) devront répondre de leurs actes de gestion devant la justice ! Dès sa prise en main de la Fédération, Walid Sadi, qui à chaque réunion du Bureau fédéral annonçait une situation financière alarmante, avant de dire tout l’inverse lors de la réunion suivante, enclenchera une opération d’audit par une équipe de l’Inspection générale des finances (IGF) qui aboutira à un dépôt de plainte. En plus des trois derniers présidents (pourquoi pas quatre ou cinq ?), 11 autres personnes, parmi elles d’anciens employés, devront aussi répondre de leurs actes de gestion devant la justice ! Une affaire toujours en instruction…

CONSULTEZ l’ÉTAT D’EXÉCUTION DES 21 POINTS DU PROGRAMME DE WALID SADI

A SUIVRE …

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