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ALG : Les médailles d’honneur à la gloire du sport algérien

DJAMEL OUAGLAL

C’est la fin des Jeux olympiques de Paris-2024, qui ont baissé le rideau, hier, à l’issue de l’ultime journée après 17 jours de compétition sportive, mais aussi de grosses polémiques et controverses.

L’Algérie a réalisé une performance remarquable avec trois médailles. Certes, c’est peu pour un pays comme l’Algérie, qui est très loin des autres grandes nations sportives, mais force est de reconnaître que le bilan des athlètes algériens est meil- leur au niveau régional (maghrébin et arabe), alors que seul le Kenya et son armada d’athlètes avec 4 or, 2 argent et 5 bronze a fait mieux au niveau continental. Deux médailles d’or ont été obtenues, l’une en gymnastique et l’autre en boxe, l’Algérie a réalisé un progrès significatif dans certaines disciplines. Il faut dire que les deux médailles d’or décrochées par deux femmes, Kaylia Nemour et Imane Khelif, sont historiques puisque ce sont deux premières médailles au niveau régional et continental en gymnastique et en boxe. La médaille de bronze en athlétisme ajoute une touche supplémentaire à un bilan plus ou moins positif, même si l’Algérie aurait pu se distinguer dans plusieurs sports.

Malgré les coups bas des Occidentaux

Ce succès reflète une amélioration notable des performances par rapport aux éditions précédentes. Ainsi, de Hassiba Boulmerka, la pionnière des médailles algériennes, après sa per- formance aux Jeux de Barcelone en 1992 à Imane Khelif à Paris en 2024, elles sont quatre femmes à avoir décroché l’or pour l’Algérie. Les femmes algériennes dépassent même les hommes en matière de l’or avec cinq titres, Boulmerka (1992), Beni- da-Merah (2000), Nemour et Khelif (2024). A ces quatre femmes, on peut rajouter la médaille de bronze décro- chée par Soraya Haddad au judo en 2008 en Chine. L’édition Paris-2024 a enregistré une nouveauté dans les consécrations algériennes, qui se limitait à trois disciplines, à savoir l’athlétisme, la boxe et le judo. Cette année, l’Algérie s’est distinguée dans deux nouvelles disciplines, la gym- nastique et la boxe féminine.

Historique pour Nemour et Khelif

Les filles ont de tout temps été ma- gnifiques et ont offert deux médailles d’or historiques à l’Algérie. En effet, sur les cinq médailles remportées par les femmes sportives algériennes, quatre sont en or (Boulmerka, Beni- da-Merah, Nemour et Khelif) en plus de la bronze obtenue par la judokate Soraya Haddad aux Jeux Olympiques de Pékin. La preuve que les femmes aiment… l’or ! Mais force est de reconnaître qu’avec une délégation de 46 athlètes (sans discipline omnisports), le bilan est bien maigre. Avec huit athlètes, l’athlétisme algérien n’a offert qu’une médaille (bronze), signée Djamel Sedjati au 800m. Ce dernier aurait pu mieux faire, mais il y avait des circonstances qui l’avaient privé de se présenter à la finale avec toutes ses capacités.

Moula et Triki auraient pu mieux faire

La grosse déception est celle de Slimane Moula, qui possède les moyens de rivaliser avec les meilleurs mon- diaux. Concernant Mohamed-Ali Gouaned, une première qui lui permet de gagner en expérience. Idem pour Amine Bouanani (110m haies), qui a raté de peu une qualification en finale au 110m haies, alors que Ous- sama Bilal Tabti (3000m steeple), Khennoussi (lancer du disque) et Zahra Tatar (lancer du marteau) ont découvert le haut niveau. L’autre dé- ception consiste dans la performance de Mohamed Taher Yasser Triki au triple saut. L’un des meilleurs sauteurs au niveau mondial n’a pas pu franchir la première étape de la finale où son saut à 17.22m n’a valu que la 9e place, lui qui était 5e lors des JO de Tokyo-2020.

DJAMEL OUAGLAL

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