. JO : Imane Khelif, la réponse par les gants ! | Foot Afrique
JO 2024Les infos

JO : Imane Khelif, la réponse par les gants !

Correspondance particulière à Paris, Amina Bouamari

La boxeuse algérienne, Imane Khelif, fait face à une grosse campagne internationale concernant sa participation aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Exclue des championnats mondiaux en raison de ni- veaux élevés de testostérone en 2023, la pugiliste algé- rienne avait été suscitant des débats sur les critères de genre dans le sport. À cette époque, il était question d’un déséquilibre hormonal, mais aucun lien avec une transition de genre n’avait été explicitement établi. Imane Khelif sera bel et bien présente aux Jeux olym- piques 2024 qui se déroulent actuellement à Paris en France. Disqualifiée en mars 2023 par la Fédération internationale de boxe (IBA) pour des « raisons médicales », lors de la finale des championnats du monde de boxe amateur à New Delhi (Inde), l’athlète de 24 ans a fini par être blanchie par le Comité olympique internatio- nale (CIO). Imane Khelif va ainsi défendre les couleurs de l’Algérie à l’occasion des JO 2024, et compte offrir au pays une première médaille olym- pique en boxe féminine. En effet, l’Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting, deux boxeuses disqualifiées des championnats du monde 2023 pour avoir échoué aux tests d’éligibilité sexuelle, sont éligibles aux Jeux olympiques de Paris dans la catégorie féminine, a déclaré le Comité international olympique (CIO) le lundi 29 juillet 2024.

Au centre des débats,  disqualifié par l’IBA

Les championnats du monde étaient organisés par la Fédération internationale de boxe (IBA), qui n’est plus une fédération reconnue par le CIO. La compétition de boxe aux Jeux olympiques de Paris est organisée par l’Unité de boxe de Paris (UBP), une unité ad hoc établie par la commission exécutive du CIO. « L’UBP s’est efforcée de limiter les amendements afin de minimiser l’impact sur la préparation des athlètes et de garantir la cohérence entre les Jeux olympiques », explique le CIO. L’Algérienne va donc affronter l’Italienne Angela Carini en poids welters ce jeudi 1er août, tandis que Yu-ting se mesurera à Marcelat Sakobi ou Sitora Turdibekova en poids plumes le vendredi 2 août. L’affaire de l’exclusion d’Imane Khelif des derniers championnats du monde de boxe amateur, à New Delhi, a fait un grand bruit dans le monde de la boxe. L’Algérienne qui était en lice pour la finale des championnats du monde 2023 dans la catégorie des moins de 66 kg a été disqualifiée par la Fédé- ration internationale de boxe (IBA). L’IBA a justifié cette exclusion pour non-respect des « critères d’éligibilité », tout en précisant que le secret médical l’empêche de communiquer les raisons précises de cette décision.

Accusée d’être transgenre, elle va répondre par les gants

Alors que l’IBA n’a jamais dévoilé les raisons derrière la disqualification de la boxeuse algérienne, il s’est avéré fina- lement que ce n’est pas une raison médicale qui aurait conduite l’IBA à empêcher Imane Khelif de disputer la finale de la compétition. Selon des sources citées par le site Foot Algérie, c’est la présence de l’hyperandrogénie, qui désigne un surplus de production d’hormones masculines chez une femme, qui serait derrière l’exclusion d’Imane Khelif. Visiblement, le corps de la boxeuse algérienne produit naturellement une grande quantité d’hormones masculines. Imane Khelif n’était pas la seule athlète à subir une disqualification. La double championne du monde taïwanaise Lin Yu-ting a également perdu sa médaille de bronze lors de la même compétition, car elle ne remplissait pas non plus les critères d’éligibilité. Les récents articles, notamment une dépêche de Reuters citant les propos du président de l’IBA, ont ravivé la controverse en affirmant que Khelif possède des chromosomes XY, généralement associés aux hommes, plutôt que les chromosomes XX typiquement féminins. Cette information, relayée initialement par des médias russes, alimente les spéculations sur la possibilité que Khelif soit transgenre. D’autres médias européens, comme Le Figaro et The Inde- pendent, ont rapporté cette affirmation, bien que les preuves scientifiques et médicales n’aient pas été détaillées ni fournies dans les publications. Le quotidien britannique The Telegraph a adopté pour sa part une approche plus nuancée, soulignant les conditions chromosomiques sans accuser directement Imane Khelif d’être transgenre, mais laissant planer le doute.

AINA BOUAMARI

WXWXWXWX

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité