Pour la première fois de l’histoire, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 n’aura pas lieu dans un stade.
Ambitieuse, historique, spectaculaire : tels sont les mots utilisés pour décrire la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 depuis que les prémices du projet ont été dévoilées il y a trois ans.
La célébration du 26 juillet transformera la capitale française en un théâtre à ciel ouvert, alors que le traditionnel défilé des athlètes se déroulera sur des bateaux le long de la Seine, en passant devant les monuments parisiens les plus emblématiques. Vendredi à partir de 19h30, des milliers d’athlètes défileront à bord de quatre-vingt-quatorze bateaux naviguant sur la Seine devant des centaines de milliers de spectateurs entre le pont d’Austerlitz et celui d’Iéna…
Trois fois plus de caméras qu’à Tokyo. Plus de 100 systèmes de caméras (robotisées, à bord de grues, drones, hélicoptères ou bateaux) seront déployés, ainsi que plus de 200 smartphones sur les embarcations des athlètes. «Cela représente trois fois le nombre de caméras utilisées lors de la cérémonie olympique des JO de Tokyo» en 2021, a précisé la filiale audiovisuelle du Comité international olympique (CIO), pour qui ce sera «la plus grande production jamais réalisée en termes d’équipements et de ressources de diffusion».
Les deux tiers de ce spectacle se tiendront dans une lumière naturelle, au soleil couchant. Les éclairages du dernier tiers seront assurés par Thomas Dechandon. Ce dernier a notamment signé les lumières de l’opéra-rock Starmania, relooké par Thomas Jolly en 2022, lesquelles balayaient scène et public avec de nombreux faisceaux lasers. L’idée d’un sous-marin dans la Seine ? Thomas Jolly l’évoque, disant avoir eu «envie d’explorer l’entièreté de ce qui est à (sa) disposition».
Les présidents du Gabon Brice Oligui Nguema et de la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra ne manqueront pas à l’appel mais la présence de leur homologue camerounais Paul Biya n’est pas confirmée officiellement. Le nouveau président sénégalais Diomaye Faye, qui avait rencontré le 20 juin Emmanuel Macron, sera de retour à Paris. A contrario, le président d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa ne fera pas le déplacement.Pour le Niger, le secrétaire général du ministère des Sports Abdoulaye Mohamadou conduira la délégation.
