Hakim Medane, le manager général de la JS Kabylie et ex-manager de la sélection nationale (2018-2019), membre du Bureau fédéral avec Kheïreddine Zetchi, Amara Charaf-Eddine et Djahid Zefizef, était l’homme le plus heureux de la visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune dans la wilaya de Tizi-Ouzou. En revanche, il l’était moins lors de sa rencontre avec le ministre de la Jeunesse et des Sports Abderrahmane Hammad. Il lui a montré une froide colère au sujet de l’affaire relative à l’ouverture d’une enquête sur la gestion financière des anciens dirigeants de la Fédération algérienne de football. ( a gauche de notre photo remettant lek maillot de la JSK au président de la République)
L’ex-international a interpellé le ministre quant à l’attitude silencieuse de la tutelle devant la procédure judiciaire engagée par la fédération, présidée par Walid Sadi, synonyme de consentement à ses yeux. Il lui aurait reproché d’avoir laissé faire la fédération, en déposant une plainte au- près du procureur de la République avec toutes les conséquences sur les familles des personnes concernées et sur l’image u pays. Selon des sources concordantes, Hakim Medane aurait montré tout son désarroi au premier magistrat du pays, à la suite d’un bref échange plus que cordial qui lui a redonné le sourire.
A l’évidence, Hakim Medane était très touché par des accusations futiles, où semble-t-il, il lui a été reproché d’avoir perçu un salaire en tant que manager de l’équipe nationale durant la période de la CAN- 2019 ou bien la prime qu’il a perçue, au même titre que les membres de tous les autres staffs. Et cela, à la suite d’un sacre continental intervenant dans une conjoncture politique instable à cause du Hirak et qui a noyé le pays dans un immense bonheur. Pour ses proches, et pour nombre de ceux qui sont portés dans la plainte, cette affaire est cousue de fil blanc.
S’agirait-il ni plus ni moins que d’un coup tordu conçu par des cercles malveillants et revanchards ? La question est dans la réponse que réserve la justice de notre pays.
LAFOIRDASSE