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ALG : Il n’y a pas de secret, les finances déterminent le classement

AB. LAHOUARI

Le sport de haut niveau est une question de finances, à quelques exceptions. C’est là une vérité première que l’on retrouve dans des championnats, à travers les différents continents, notamment en Europe avec le Real, le Barça, Manchester City, Paris SG, Bayern Munich…En Algérie, le site El Khabar a publié, dernièrement, l’imposante masse salariale mensuelle, de la saison dernière, des clubs professionnels qui disputent le championnat de L1. Et l’on remarque alors qu’ils n’échappent pas à cette règle, d’autant qu’aucune entreprise nationale, propriétaire d’une des associations sportives, n’a démenti ces chiffres.

On constate que ce sont les clubs qui figurent dans le TOP 7 de la L1, qui occupent les premières places avec les salaires les plus conséquents : le Chabab Belouizdad (6 milliards et 600 millions) ; le Mouloudia d’Al- ger (5 milliards et 500 millions) et l’USM Alger (5 milliards et 300 millions) et la JS Kabylie (4 milliards et 400 millions). A l’ex- ception du Paradou AC, le seul club privé qui ait terminé à la sixième place en champion- nat et dont la masse salariale est classée dans le bas du tableau, devançant seule- ment US Souf. Il est sûr, toutefois, qu’elle tire profit de sa politique de formation qui lui permet également de financer son acadé- mie de Tessala El-Merdja (banlieue d’Alger)

Hasard du calendrier, dans l’émission « Foot Magazine » de la Radio nationale Chaîne 3, il a été question justement du financement des clubs professionnels. Charaf-Eddine Amara, le PDG du Groupe Madar, proprié- taire du club, le CR Belouizdad (la plus forte masse salariale de la L1), a lancé ce qui peut être considéré comme un cri d’alarme. Toutefois, sans tomber dans l’excès ou l’in- dignation, il a émis l’idée fort intéressante d’une rencontre avec les patrons des diffé- rentes sociétés nationales. L’objectif étant de trouver des solutions afin de dégraisser le « mammouth » et soulager leurs entreprises.

Au cours de cette réunion, l’ex-président de la FAF pouvait également avancer la thèse d’une intégration totale de la société spor- tive, qui demeure un corps étranger, au sein de l’entreprise. La réforme sportive que notre pays a engagée durant les années 1970 ne serait-elle pas une bonne base de discussion ?
– AB. LAHOUARI

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Voici la masse salariale mensuelle des clubs de la Ligue professionnelle la saison dernière : Chabab Belouizdad : 6 milliards et 600 millions ; Mouloudia d’Alger : 5 milliards et 500 millions ; USM Alger : 5 milliards et 300 millions ; JS Kabylie : 4 milliards et 400 millions ; CS Constantine : 4 milliards et 300 millions ; ES Sétif : 3 milliards et 400 millions ; Mouloudia d’Oran : 2 milliards et 400 millions ; JS Saoura : 2 milliards et 200 mil- lions ; ASO Chlef : 2 milliards et 100 millions ; USM Khenchela : 1 milliard et 900 millions ; NC Magra : 1 milliard et 800 millions. US Biskra : 1 milliard et 700 millions ; Paradou AC : 1 milliard et 50 millions ; US Souf : 930 millions (d’après le site El Khabar).

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