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ALG : Charaf-Eddine Amara attend la réponse de Walid Sadi

LAFORDASSE

L’affaire de l’exclusion des deux anciens présidents de la Fédération algérienne de football, Amara Charaf-Eddine et Djahid Zefizef de l’assemblée générale de cette instance, n’a toujours pas connu son épi- logue. Bien au contraire, surtout à la suite du fameux post du patron du groupe Madar, sur son compte personnel, le jour même de la dernière assemblée générale ordinaire de la FAF, tenue le 25 mai 2024. On pouvait y lire : « Pas de gloire pour celui qui se met debout devant les ruines pour contempler l’immensité de la destruction et des abus qu’il a engendrés .»

Un avertissement en signe de menace qui annonçait que l’exclu n’allait pas se laisser faire à la suite de la décision prise par l’instance faîtière présidée par Walid Sadi. Si Zefizef, dont l’AGO portait à 70% sur son bilan de l’année 2023, ne s’est pas présenté aux travaux après avoir pris le pouls la veille, ce n’est pas le cas de Charaf-Eddine Amara qui s’est vu refuser l’accès au lieu où allaient se dérouler les travaux. Pourtant, les deux prési- dents qui ont précédé Walid Sadi n’ont à aucun moment été informés et encore moins reçu une notification de cette décision afin d’éviter toute situation gênante et prendre ainsi leurs dispositions à l’avenir.

Et pour cause, Charaf-Eddine Amara avait non seulement pris part à l’AGO de 2022, le 26 juin 2022, du temps de Djahid Zefizef, mais surtout à celle élective (AGE) du 21 septembre 2023 qui a porté Walid Sadi à la tête de la FAF. D’où sa logique réaction de saisir la fédération, exigeant un courrier officiel. Selon certaines sources concor- dantes, le locataire de Dely Brahim l’aurait contacté pour lui signifier qu’il s’agissait d’une mauvaise interprétation des statuts de la fédération concernant ce point bien précis, et que la situation sera réglée à l’avenir. Vrai ou faux ? On n’en saura pas plus, d’autant que la fédération ne s’est pas exprimée sur ce sujet à travers ses supports de communication.

Tout comme l’ex-président de Ligue nationale du football amateur ( LNFA) Ali Malek ou de l’ex-president de la Ligue profes- sionnelle (LFP), Medaouar Abdelkrim, que ce soit Zefizef ou Amara, deux serviteurs de l’Etat, ils ont choisi de ne pas faire de vague et voir venir. Ce qui n’a pas été le cas de l’ex-président de la Ligue régionale de Annaba, Amar Bahloul qui a préféré saisir le Tribunal du sport (TARLS). Mais en d’autres termes, le patron de Madar aurait emprunté la voie de la clarification afin d’amener la fédération à se positionner de manière claire et transparente, et d’enclencher le cas échéant une procédure auprès des organes juridictionnels pour recouvrer ses droits.

Il estime qu’en sa qualité d’ancien président, il reste selon les statuts actuels de la fédé- ration, comme membre à part entière de l’assemblée générale, malgré sa démission du poste de président ; pour lequel il ne peut postuler à l’avenir, toujours selon les mêmes textes. En définitive, concernant cette affaire, la fédération aurait dû s’en passer, car sa préoccupation majeure devrait résider plutôt dans le projet de mise en conformité de ses propres statuts avec ceux de la FIFA et les textes nationaux régissant le sport en Algérie, desquels elle semble se dérober à ce jour et de faire le ménage concernant le problème des cumuls.
– LAFORDASSE

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