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ALG : Pas de changement dans la continuité

RACHID BELARBI

Le fait de n’avoir que très légèrement modifié son groupe laisse à penser que Vladimir Petkovic s’appuiera, en cette fenêtre internationale du mois de juin, sur la même composante de ses débuts amicaux dans les FIFA Séries.

La révolution attendra. Après avoir été un observateur attentif lors de ses débuts sur le banc des Verts, en mars dernier, conclu d’une victoire bonne pour le moral face à une faible Bolivie (3-2) puis tenté quelques variantes face à une Afrique du Sud qui a joué le jeu (3-3), le technicien bosniaque est forcément attendu pour sa « véritable » première rencontre à la tête de l’EN.
Il ne faudrait, toutefois, pas vraiment s’attendre à de gros bouleversements ou changements notables dans le onze de la sélection qui s’attaquera au défi de réussir un plan comptable parfait, à l’occasion de ces retrouvailles attendues avec la Guinée de Kaba Diawara et la virée à risques à Kampala. Dans les bois, il paraît évident que le gardien caenais, Anthony Mandréa,, sera titularisé aussi bien pour son parcours cette saison, ses prestations abouties et sa légitimité en tant que numéro 1 depuis la retraite (pas encore annoncée) de Raïs M’bolhi que pour le manque d’envergure des autres keepers sélectionnés, Mustapha Zeghba et Oussama Benbot.

Un seul changement dans l’arrière-garde

Aucun de ces deux ne semble, en effet, avoir les épaules assez larges et le niveau requis pour postuler à être titulaire dans des rencontres d’une si grande importance. En défense, seule l’indisponibilité de Ramy Bensebaïni privera Petkovic d’aligner le même quatuor que face aux Boliviens. Le patron technique de l’EN devra, ainsi, composer sans le polyvalent arrière du Borussia Dortmund.
Pour compenser une telle perte, aussi bien technique que physique, il est assez clair que c’est au sociétaire de l’Espérance de Tunis, Mohamed Amine Tougaï, qu’incombera la responsabilité de composer la charnière centrale avec le peu rassurant Aïssa Mandi. On voit, d’ailleurs, mal comment Madani et le néophyte Keddad pourraient aspirer à s’engouffrer dans la seule place laissée libre par le convalescent Bensebaïni au moment où les trois quarts de la défense plate est présente. En pistons, Youcef Atal et Rayan Aït-Nouri ne font plus débat.

Deux options tactiques en approche

Sauf pépin physique de toute dernière minute, ce sera donc cette double paire, Atal-Aït Nouri à l’extérieur et Mandi-Tougaï à l’intérieur qui sera placée en première ligne derrière Mandréa. Dans l’entrejeu, la composante dépendra directement de la volonté de Petkovic d’attaquer avec un avant de pointe classique ou avec un duo. Si l’option du seul avant-centre est retenue, la possibilité de le voir aligner une double sentinelle Bennacer-Bentaleb est grande.
Dans un rôle plus offensif, ce sera à la triplette Benzia, Brahimi, Amoura de guider les manœuvres pour alimenter en bons ballons Baghdad Bounedjah, choix numéro 1 pour le maillot floqué du 9. Or, si l’ancien driver de la Nati venait à valider le choix de composer une attaque bipolaire Gouiri-Bounedjah, comme il l’avait tenté face aux Boliviens pour son baptême du feu sur le banc des Verts, un milieu à quatre paraît le mieux prédisposé à huiler la machine et à rééquilibrer le onze, avec probablement Benzia et Brahimi sur les côtés et Bentaleb et Zerrouki en relayeurs.

Une seule pointe ou attaque bipolaire ?

L’explosivité de Anis Hadj-Moussa et l’expérience cumulée de Saïd Benrahma les prédisposent, tout autant, à prétendre à avoir un rôle important sur les flancs dans cette même disposition tactique. Tout comme la forme du moment d’Ahmed Kendouci l’autorise à ambitionner de prétendre à un meilleur statut qu’un remplaçant de fin de match. D’autant plus que son profil l’aide particulièrement à se fondre dans les deux options évoquées.
La composition du milieu de terrain devrait, aussi et surtout, concentrer l’essentiel de son travail, dans son volet défensif, à bloquer toute alimentation de balle destinée au redoutable Serhou Guirassy qui reste sur une incroyable saison avec Stuttgart en Bundesliga avec 28 réalisations en autant de rencontres disputées. Le peu d’assurance qu’offre l’axe défensif condamne presque Vladimir Petkovic à tisser une toile dans l’entrejeu à même de constituer un rassurant rempart face aux éventuels coups de boutoir et fulgurances attendues de la star guinéenne.

RACHID BELARBI

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