La Fédération algérienne de football (FAF) a, une nouvelle fois, demandé à botter en touche pour se donner encore plus de temps dans l’affaire qui l’oppose à l’ancien président de la Ligue régionale de Annaba, Amar Bahloul. Suspension provisoire (8 septembre dernier) puis définitive de Amar Bahloul (21 février der- nier), sans être entendu, l’ancien vice-président de la FAF a saisi le Tribunal algérien de resolution des litiges sportifs (TARLS), pour faire annuler cette sanction. L’intéressé, d’une part, affirme que le Bureau fédéral n’est pas habilité à prononcer une sanction, d’autre part il accuse la Fédération algérienne de football (FAF) d’avoir violé les droits de la défense puisqu’il n’a pas été auditionné. (à droite de notre photo, en compagnie de l’ex-président Kheïreddine Zetchi).
C’est sur ce dernier point que la FAF a demandé un nouveau report puisque le président suspendu a transmis au TARLS la décision du TAS de Lausanne qui a annulé la décision du Comité exécutif de la CAF contre la JS Kabylie et qui rappelle l’obligation qui est faite à tout jury disciplinaire d’auditionner et de garantir les droits de la défense. Une pièce que la FAF a dit ne pas avoir reçue, pour repousser l’audience du Tribunal algérien.