A force de vouloir régler ses comptes, remercier et mettre en lumière les copains et les coquins, on finit tou- jours par se ridiculiser. Sinon, comment expliquer le simu- lacre organisé au Cercle militaire de la Beni Messous, en marge de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de football (FAF) ? Une série de distinctions attri- buées de façon très exhaustives à un cercle bien précis. Que la FAF ait choisi de mettre à l’honneur ses relais, amis et proches, elle peut le faire en toute liberté, mais omettre de marquer une petite minute de silence à la mémoire d’il- lustres membres de la famille du football, qui nous ont quit- tés, les jeunes joueurs décédés sur les terrains cette saison et les supporters, cela ne peut être interprété autrement que comme du mépris. A force de vouloir trop en faire, la Fédération de Walid Sadi a honoré pour la seconde année certaines personnalités, mais elle a oublié, par exemple, de rendre hommage à Mahfoud Kerbadj (Allah yerhmou), ancien président de la Ligue de football professionnel et membre du Bureau fédéral ou encore les vivants, tels que Belaïd Lacarne, ex-président de la FAF et ex-président de la Commission fédérale d’arbitrage, qui se bat contre la mala- die et que BOTOLA salue au passage.
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