Sous le patronage du Premier ministre, Nadir Larbaoui, et avec la participation de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahlab, l’Algérie abrite les travaux du Forum africain pour la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, organisé par l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), présidé par l’Algérien Mustapha Berraf. Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux du Forum africain, en présence de 54 pays africains, le ministre de la Jeunesse et des Sports, et président du Comité olympique algérien, Abderrahmane Hammad, a précisé que « les autorités algériennes, et à leur tête le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, œuvrent à mettre en place des politiques de développement et énergétiques respectueuses de l’environnement, comme en témoigne le projet de réhabilitation du barrage vert par la plantation de 70.000 arbustes à travers 13 wilayas, sous la supervision du ministère de la Jeunesse et des Sports ».
Hammad a rappelé l’engagement de l’Algérie en faveur de la protection de l’environnement, depuis plus de cinq décennies, notamment à travers le projet de barrage vert lancé en 1971 pour reverdir les plaines algériennes et lutter contre la désertification. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a indiqué que le projet « Forêt olympique en Afrique », initié par le Comité international olympique (CIO), a eu un grand écho en Algérie, où les campagnes de reboisement sont cou- rantes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a ajouté que « l’environnement demeure l’un des piliers de l’olympisme après le sport, la culture et le respect de soi et d’autrui ». Il a rappelé que « conformément aux recommandations du CIO, les Jeux olympiques de la jeu- nesse, prévus en 2026 au Sénégal, seront organisés dans des structures qui seront réhabilitées selon les normes du développement durable. Idem pour les épreuves de qualification aux Jeux olympiques de Paris (2024), pré- vues en Afrique, comme les Jeux africains au Ghana (8-23 mars), ou les Championnats africains, et ce, afin d’éviter un déplacement massif de délégations et de réduire l’empreinte carbone dans les compétitions internationales ».
BO avec APS
