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ALG : Les Verts attendent Petkovic

RACHID BELARBI

Dans l’attente de la nomination du « docteur » Vladimir Petrovic au chevet de la sélection nationale, les Verts concernés par la compétition officielle hier ont plutôt vécu un après-midi dominical assez difficile.

L’exception est venue d’Angleterre où Aït Nouri s’est fort bien illustré au moment où l’excellence a été l’apanage d’Amine Gouiri qui a signé un chef d’œuvre au Parc des Princes, à Paris ! Dans le choc entre les latéraux gauches que Djamel Belmadi avait emmenés avec lui en Côté d’Ivoire, c’est finalement le titulaire à Bouaké qui a pris le meilleur sur son remplaçant en sélection. Accueillant le Sheffield United de son compatriote Yasser Larouci hier après-midi au Molineux Stadium de Wolverhampton et ses 30.000 supporters, Rayan Aït Nouri a marqué de sa griffe cette confrontation en étant l’auteur de la passe décisive pour le seul but, marqué par Pablo Sarabia à la demi-heure de jeu.

Aït Nouri décisif du… droit !

Petite «bizarrerie », le centre parfait de l’international algérien est parti de son pied… droit pour trouver la tête de l’ex-attaquant du Paris Saint-Germain ! Généreux dans l’effort, solide défensivement et très présent dans les phases offensives, Aït Nouri a été rappelé sur le banc à la 77ème minute de jeu par son entraîneur Gary O’Neil, cinq minutes après la sortie de son adversaire du jour, Larouci, sorti à la 72’ par Chris Wilder. Grâce à ce précieux succès, les Wolves dépassent Newcastle et s’installent à la 8ème place de Premier League, à un point seulement de Brighton, au moment où les Blades ferment la marche avec 13 points seulement au compteur.
A Nice, le milieu de terrain Hichem Boudaoui a, lui aussi, été titularisé par son entraîneur à l’occasion de la réception du club de Mehdi Zeffane, Clermont. Le latéral droit s’est, cependant, contenté de suivre cette joute du banc de touche sans faire son entrée sur le terrain alors que l’ancien du Paradou y a été jusqu’à l’heure de jeu, le moment choisi par Francesco Farioli pour le remplacer par Pablo Rosario. Durant sa présence sur l’aire de jeu, Boudaoui s’est illustré par une belle frappe à l’entrée de la surface sur un ballon mal renvoyé par la défense clermontoise sans pour autant attraper le cadre (14’).

Les Lillois coulent, Boudaoui roule

Malgré une seconde opportunité de marquer à la 53’, l’international algérien et Nice se sont finalement contentés d’un nul blanc. Leur nette domination comme en témoigne le nombre de tentatives ne leur a finalement pas servi à grand-chose. Clermont aurait, d’ailleurs, pu s’imposer si Nicholson n’avait pas raté son penalty devant Bulka dans les arrêts de jeu de la première période. Les deux Algériens de Lille n’ont, eux aussi, pas été en réussite hier à Toulouse où leur équipe a été largement dominée par un Toulouse déchaîné.
Titulaires, Adam Ounas en tant qu’attaquant sur le flanc gauche et Nabil Bentaleb dans son rôle habituel de sentinelle, les deux Verts du LOSC n’ont pu empêcher le naufrage collectif au Stadium de la ville rose. Les Dogues avaient, pourtant, été les premiers à trouver la faille à la faveur, en partie, d’une belle passe de Bentaleb dans l’axe où il a lancé le Canadien David. Ce dernier servit idéalement Haraldsson à gauche de la surface toulousaine. S’étant mis sur son pied droit, l’attaquant islandais n’a eu, dans la foulée, aucune peine à placer la balle dans le petit filet opposé au prix d’un intelligent enveloppé (45’).

Gouiri, un chef d’œuvre à Paris

C’était, toutefois, insuffisant pour dompter un Téfécé dans son meilleur jour. Trois buts en seconde période signés Elebi (49’), Sierro (60’) et Dalligna (66’) finiront par provoquer cette lourde chute du LOSC au sein duquel Bentaleb et Ounas iront au bout de la rencontre. Mais la plus belle prestation d’un international algérien hier est à mettre à l’actif d’Amine Gouiri qui défiait, avec le Stade Rennais, le Paris Saint-Germain au Parc des Princes en fin d’après-midi.
L’ancien Lyonnais y a d’ailleurs signé un petit chef d’œuvre peu après la demi-heure de jeu pour mettre son équipe sur orbite et lui offrir le luxe de rejoindre le vestiaire au menant au score face à l’armada de Luis Enrique. Entamant sa chevauchée plein axe, à plus de trente mètres des buts parisiens, Amine Gouiri a, ainsi, éliminé Vitinha avant d’effacer son compatriote portugais Danilo au prix d’un sublime grand pont pour conclure, de près, d’un succulent extérieur du droit et battre Donnarumma. Magnifique !

Rachid BELARBI

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