Un vœu pieux des coalisés (sous-traitants) qui ont fait campagne pour un audit généralisé de la Fédération algérienne de football (FAF). Un contrôle censé prouver tout ce qu’ils se sont acharnés à vendre quotidienne- ment à l’opinion sportive quant à de fantasmatique détournement et de dilapidation à Dely Ibrahim depuis 2017 à nos jours, mais jamais avant cette date. Pourtant Charaf-Eddine Amara, en gestionnaire d’un grand Groupe industriel, avait, dès son arrivée, commandé un audit général de la FAF. Son successeur, Djahid Zefizef, a aussi épluché la situation financière et comptable de l’instance.

Aujourd’hui, c’est autour de Walid Sadi de répondre aux désirs et fantasmes de ses multiples soutiens qui mani- pulent à leur guise les sous-traitants. Ainsi, l’inspection générale des finances (IGF), et depuis plusieurs jours à Dely Ibrahim, a, d’après plusieurs sources internes, effectué le plus gros du travail concernant la gestion de la Fédération. Si cette partie ne souffre pas de grand- chose, le dossier CHAN-2022 et ses multiples manquements donnent plus de mal aux inspecteurs. L’absence de justificatifs et de contrats (notamment pour les journalistes toujours pas payés faute de documents) en fait partie.

Ainsi, il n’a pas été possible à l’ancien Bureau ni à l’actuel de clôturer les comptes et de recevoir les subventions étatiques. Plusieurs fournisseurs, principalement les hôteliers, attendent toujours d’être régularisés. Tout comme l’octroi de marchés conséquents de gré à gré. La gestion à la petite semaine – dénoncée déjà à l’époque par Botola – de Rachid Oukali ( à droite de notre photo en compagnie de Yacine Benhal , président du Comité d’organisation local, et son vice-président, Yacine Benhamza) , pose de sérieuses interrogations. Selon nos sources, Rachid Oukali a engagé des contacts avec plusieurs personnes concernées par l’organisation du CHAN-2022 pour accorder leurs versions en cas d’audition. Affaire à suivre !
– YANIS B